Emeute dans le Val d’Oise après une interpellation – 4 juin 2011
Val d’Oise, Essonne : émeutes lors d’interpellations de Kurdes
leparisien.fr
MF avec Rahim Bellem, Aurélie Foulon (Arnouville) et Marie d’Ornellas (Evry) | Publié le 04.06.2011
Des échauffourées ont éclaté samedi dans un quartier situé à la limite d’Arnouville, Gonesse et Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise. D’après les éléments recueillis sur place, il s’agirait d’une interpellation qui aurait mal tourné. Onze personnes de la communauté kurde ont été blessées et transportées à l’hôpital de Gonesse, selon le maire PS de cette ville, Jean-Pierre Blazy.
«Deux personnes ont été interpellées à Evry et une à Arnouville dans le cadre d’une enquête préliminaire, ouverte par la parquet de Paris, et confiée à la sous-direction anti-terroriste (SDAT)», a annoncé dans la soirée une source judiciaire, sans préciser leur identité.

Voiitures caillassées, poubelles incendiées
Tout aurait commencé dans la matinée, vers 10 heures, lorsque des policiers ont effectué une perquisition au Centre culturel d’Arnouville «Le Refuge», 11 rue Jean-Jaurès, près de la gare d’Arnouville-Villiers-le-Bel-Gonesse, et interpellé deux ressortissants kurdes. Les forces de l’ordre auraient été empêchées d’intervenir par d’autres membres de la communauté et l’arrestation aurait dégénéré. Dans la rue, les voitures des policiers été caillassées et des poubelles incendiées en début d’après-midi. Des magasins ont baissé le rideau. Un subit accès de violence qui a nécessité le déploiement d’un important dispositif de sécurité.
De nombreux CRS casqués et équipés de gilets pare-balles ont été appelés en renfort pour contenir les débordements. Environ quarante voitures de police, des camions de pompiers et un hélicoptère de de la sécurité civile ont été déployés sur place, alors que d’autres ressortissants kurdes, parmi lesquels de nombreux jeunes, arrivaient pour prêter main forte à leur compatriotes. L’accalmie n’est intervenue qu’après plusieurs heures de heurts. Vers 15h45, le plus gros du dispositif de sécurité a pu être levé.
«C’était très impressionnant, raconte une habitante du quartier dont le pavillon se situe à proximité du centre. Quand les violences ont commencé les policiers étaient peu nombreux, il y avait une cinquantaine de manifestants tout au plus, et à la fin ils étaient au moins deux cents !» Cette habitante a constaté les dégâts. «Le quartier est dans un état pitoyable, la poubelle de mon voisin s’est retrouvée de l’autre côté de la rue et ma cour était jonchée de cailloux. Le gaz lacrymogène est entré jusque chez moi, j’ai dû déplacer mes enfants à l’étage… Plusieurs voitures de policiers et de particuliers ont été caillassées, c’était vraiment inquiètant, ça m’a fait penser à ce qui s’est passé à Villiers-le-Bel, de l’autre côté de la gare, il y a trois ans. Lire la suite…

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C pas bien ce ke les keuf il onnt faitt ya des nefant des femme pk vous faite sa si les 3 000 000 00 kurdess vouss on vera kommen vera rezgir bonne de racistes va