Emeute et Internet en Egypte – janvier 2011
>>Page Facebook « operation egypt »<<

Après la Tunisie, Anonymous s’attaque à l’Egypte
fluctuat.net
26.01.11
La restriction de l’accès à Facebook et Twitter en Egypte n’a pas tardé à titiller les hacktivistes du collectif Anonymous. Ils ont répondu par une « Operation Egypt », similaire à celle menée contre la Tunisie, visant à faire tomber les sites gouvernementaux.
Fidèle sa méthode participative, Anonymous mobilise les troupes et lance ses fameuses attaques DDOS via le logiciel LOIC. Les sites du ministère de l’Intérieur, des Affaires Etangères, de l’Information ou encore le site du parti d’Hosni Moubarak sont ou ont été indisponibles au cours des dernières heures.
Autant de petites victoires célébrées sur la page Facebook d’Operation Egypt où le collectif avait annoncé son attaque :
« Au gouvernement égyptien : Anonymous défie quiconque est impliqué dans la censure. Anonymous veut que vous donniez un libre accès aux médias non censurés dans tout le pays. Si vous ignorez ce message, non seulement nous attaqueront vos sites internet gouvernementaux, mais nous assurerons également que les médias internationaux voient l’horrible réalité que vous imposez à votre peuple.«
En marge, Anonymous a également mis à disposition un « pack de soin » téléchargeable sur megaupload composé d’outils pour contourner la censure du pouvoir égyptien. Très utile pour les 23 millions d’internautes que compte l’Egypte, pour une population de plus de 80 millions d’habitants.

La révolte égyptienne gronde sur Internet…
nouvelobs.com
26 01 2011
Comme pour la révolution tunisienne, les réseaux sociaux sont largement mis à profit pour la coordination et le relais des manifestations contre le pouvoir égyptien. Tandis que le gouvernement cède à la censure, les internautes -soutenus à l’international- ripostent.
Après la Tunisie, l’Egypte ? Au lendemain d’importantes manifestations hostiles au président Hosni Moubarak, la révolte égyptienne a trouvé sur Internet un important relais, à l’image de la révolution tunisienne. Une révolte en ligne que tentent d’éteindre les autorités en cédant à la censure.
Les manifestations dites « du 25 janvier » ont largement été reprises sur les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête. Le mot-clef « #janv25 » s’est rapidement imposé sur Twitter pour indiquer les points de ralliement et sensibiliser.
Sur Facebook, près de 90.000 personnes s’étaient inscrites à l’appel à manifester lancé par le « Mouvement du 6 avril« . « Notre manifestation le 25 [janvier] est le début de la fin », avaient écrit les organisateurs. « C’est la fin du silence, du consentement et de la soumission à ce qui se passe dans notre pays. Ce sera le début d’une nouvelle page de l’histoire de l’Egypte, une page d’activisme et de réclamation de nos droits. »
« Les réseaux sociaux ont été des outils pour relayer la révolte populaire et donner des informations en temps réel », souligne à Nouvelobs.com un Français basé au Caire.
« Cela fait plusieurs années que la société civile égyptienne est organisée sur Internet, notamment sur Facebook avec des contestataires comme le ‘Mouvement du 6 avril' », explique Lucie Morillon, responsable du bureau Internet chez Reporters Sans Frontières (RSF). « La révolution tunisienne a donné un nouveau souffle aux cyberdissidents égyptiens. »
Censure de Facebook, de Twitter et des sites d’infos Lire la suite…
(Boris Manenti – Nouvelobs.com)
The Power Of Social Media In Egypt (And Its Downside)
rferl.org
January 26, 2011
The mass protests in Egypt are another interesting case study in how social media is used by protesters. A number of familiar but interesting examples have been reported, although it’s hard and too early to gauge their relative importance right now:
* The demos have been widely publicized on Facebook, which has now reportedly been blocked in Egypt.
* Some activists have coordinated on Twitter (also blocked). Some tweets even reportedly contained disinformation to confuse police — something the authorities in Belarus recently did to try to confuse protesters.
* As with Iran in 2009, videos from ubitiquous cell-phone cameras are quickly posted to video-sharing sites like YouTube. If you doubt the power and proliferation of the cell phone, just check out this video from the protests.
* Protesters are using proxies (including mobile proxies) to access banned sites like Twitter and Facebook.
Then there’s the inevitable downside of all of this:
* As much as the #jan25 Twitter hashtag enables protesters to coordinate, it also gives the police an easier way to monitor protesters as the conversation is focused in one place. Also, it’s not clear how anyone could organize anything on popular hashtags like #jan25 with all the retweets, messages of solidarity, and sheer volume of tweets. If activists really wanted to organize through hashtags, they’d probably use ones not popularized by Western media.
* Widely publicizing proxy IP addresses through social networks can, of course, alert the authorities to their presence.
* As we saw recently in Belarus, a mobile phone can be a tremendous benefit for an activist in a protest (a camera, organizing tool, and portal to foreign media in one), but it’s also pretty easy for the authorities to track who was present at the protests. Our Belarus Service reported that hundreds of people were summoned by the KGB after phone records revealed they were at the site of the antigovernment protests on December 19. (It’s unclear if the telecom operators handed the information over to the authorities or if they carried out the surveillance on their own.) If the government cracks down and restores order, then in the post-protest clean-up, taking your phone to a demo could be a big liability. Read more…














merci pour cette actualité essentiel ! Comme quoi les réseux sociaux peuvent avoir énormément de pouvoir. Une vague de révolte, tel des dominos, les peuples soumis se relève. BRAVO
MERCI. il faut continuer ce travail. La liberté est l’essence même de l’homme. En aucun cas on ne peut la bafouer sans en payer les consequences.
il est bon de voir une analyse posée et intelligente,sorte d alternative au broillard confusionniste que nous soufflent nos médias traditionnels,le poids de votre reconnaissance n y gache rien et ne s en trouve pas pour autant faussé par une quelconque suffisance ou prétention,et pour cela ,j applaudis a deux mains,et en toute conscience anarchiste,votre travail titanesque d analyse et de libération de l information.MERCI ET BRAVO!un anarchiste belge