Affrontements à Tunis – 24 janvier 2011
Anti-govt clashes erupt in Tunis
aljazeera.net
24 Jan 2011
Police fire tear gas at protesters who rallied at state buildings, demanding the ouster of interim ‘unity government’.
Police have fired tear gas at stone-throwing protesters in the Tunisian capital, Tunis, after hundreds of demonstrators gathered outside the prime minister’s office to pressure the interim ‘national unity’ government to step down.
Protesters had begun gathering at government buildings since last night, in contravention of a curfew. When they surged through a police picket, tensions spiked and the police fired tear gas to clear the crowd.
The Reuters news agency also reported that several windows of the finance ministry building had been broken.
Before the skirmish, protesters said the situation outside the buildings was « very, very tense as they spent the night outside… They were told by security forces to leave the area, and tension mounted for some time », Al Jazeera’s Hashem Ahelbarra reported from the site of the protest on Monday morning.
The protesters said they would « continue [their] sit-in for as long as it takes, until [they] topple the government », Ahelbarra said.
Tensions to rise
More tension is expected in the capital, as members of the national unity government cabinet, which includes members from both the RCD (ousted President Zine El Abedine Ben Ali’s party) and the opposition, are expected to hold a meeting at the government buildings being surrounded by the protesters.
« Thousands, we’ve been told, will gather … in this area to prevent the government of national unity, particularly the ministers… [from] starting their business, » our correspondent said.
Security forces have sealed off the entrances into the area immediately surrounding the prime minister’s and interim president’s offices, on concerns over the build-up of protesters. Read more…

Tunisie: heurts devant le siège du gouvernement, grève des instituteurs
Afp
De Thibauld MALTERRE et Imed LAMLOUM
24 01 2011
TUNIS — Un affrontement a opposé devant le siège du gouvernement lundi à Tunis policiers et manifestants exigeant le départ des ministres de l’ancien régime, tandis que la reprise des cours était plombée par une grève à l’ouverture d’une semaine cruciale pour la survie du cabinet.
La Tunisie restait plongée dans la tension alors que des milliers de manifestants hostiles à l’équipe, formée il y a tout juste une semaine mais très contestée, ont reçu le renfort symbolique de ruraux de l’intérieur à l’origine de la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.
« On va rester jusqu’à ce que le gouvernement démissionne et s’enfuie comme Ben Ali », a déclaré à l’AFP Othmene, 22 ans, militant de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET).
Lundi matin, des policiers anti-émeute ont tiré des gaz lacrymogènes contre des manifestants qui leur lançaient des pierres devant les bureaux du Premier ministre après que des policiers eurent tenté d’exfiltrer des fonctionnaires des bureaux de Mohammed Ghannouchi, a constaté l’AFP.
Sur les centaines de manifestants qui avaient passé la nuit malgré le couvre-feu sur l’esplanade de la Kasbah, près du palais du Premier ministre, plusieurs dizaines ont couru vers les policiers, provoquant un mouvement de foule. Des policiers ont tiré quelques grenades lacrymogènes sur les manifestants qui leur ont jeté des bouteilles en plastique, puis des pierres et tout ce qui leur tombait sous la main.
Après le bref incident, les portes du palais du Premier ministre étaient étroitement gardées par l’armée. Les accès à la Kasbah ont été fermés par des barbelés et des cordons de l’armée et de la police. Lire la suite…










