Affrontement aux Tarterêts (Corbeil) – août 2010

Tarterêts : cinq policiers accueillis à coups de pavés et de marteau

letelegramme.com

13 août 2010

Nouvelle agression de policiers, jeudi soir, dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes. Cinq représentants des forces de l’ordre ont été reçus à coups de pavés et de marteaux. Hospitalisés, leurs jours ne sont pas en danger. Ce vendredi matin, les auteurs de l’agression étaient toujours en fuite.

La scène s’est déroulée jeudi soir, dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne). Il était 22 h quand une patrouille de police a voulu contrôler un jeune homme. Selon une source proche du dossier, il ne s’est pas laissé faire, a sorti un marteau, a commencé à frapper les agents avant d’appeler du renfort…

« Visiblement préparés à cette confrontation »

Le syndicat Alliance parle d’un « probable guet-apens » soulignant que  « les pompiers avaient été appelés pour un feu de véhicule imaginaire dans le même secteur ». Et très vite, si l’on en croit le syndicat de police, les cinq agents ont été « encerclés par une soixantaine d’individus, en plusieurs groupes très agressifs, embusqués et visiblement préparés à cette confrontation et le visage dissimulé par des foulards ou des vêtements ». Les policiers auraient ensuite essuyé « des jets de pavés et de divers projectiles », écrit le syndicat. Ils auraient été « obligés, pour se dégager, de riposter par des jets de grenades lacrymogènes et des tirs de flash-ball ».

Plusieurs auteurs identifiés

Les cinq agents ont été blessés et hospitalisés. L’un d’eux a eu le doigt cassé en voulant se protéger le crâne après avoir perdu son casque. La seule femme de la patrouille aurait été frappée violemment au ventre. Ils sont sortis de l’hôpital ce matin. Les auteurs de cette agression ont-ils été arrêtés ? Ils ont pris la fuite. Mais « plusieurs auteurs de coups, très défavorablement connus des services de police, ont été identifiés », assure le syndicat Alliance.

Essonne : 5 policiers blessés par des pavés et un marteau

lefigaro.fr

13/08/2010

Un contrôle de police a tourné à l’affrontement jeudi soir, dans une cité sensible de Corbeil-Essonnes. Le syndicat de police Alliance y voit un «probable guet-apens».

a été jeudi soir la cible de jets de pavés et de coups de marteau, lors d’un contrôle dans le quartier sensible des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes.

A la suite des insultes proférées par une quinzaine d’individus, la patrouille d’unités territoriales de quartier (UTeQ) de Corbeil-Essonnes a voulu contrôler un homme vers 22 heures. Ce dernier a alors sorti un marteau et frappé les agents. Il a ensuite appelé en renfort plusieurs personnes, qui ont lancé depuis les immeubles alentours des pavés sur les policiers.

«Un policier a eu son casque arraché par un de ses agresseurs et a pu, grâce à un geste de réflexe, se protéger de la main pour freiner l’impact d’un coup de marteau porté sur son crâne», raconte le secrétaire départemental adjoint sur l’Essonne de l’Alliance, Alexis Toupet. Pour Alliance, deuxième syndicat de police, les agents ont été victimes d’un «probable guet-apens». Cinq policiers ont été blessés au total, dont une femme, qui a reçu un violent coup de pied dans le ventre.

Pas un acte isolé

Une soixantaine d’individus âgés de 15 à 25 ans ont par la suite encerclé la patrouille de police, et «plusieurs groupes très agressifs avec le visage dissimulé par des foulards ou des vêtements, ont lancé sur les fonctionnaires de police des jets de pavés et de divers projectiles», ajoute Alexis Toupet. «Pour se dégager, ils ont dû riposter par des jets de grenades lacrymogènes et des tirs de Flash-Ball». L’auteur des coups de marteau et les lanceurs de pavés ont tous pris la fuite.

Le syndicat estime qu’il y a eu préméditation. «Même si c’est l’enquête qui mettra en lumière les faits, nous supposons qu’il y a eu préméditation car quelques instants auparavant, les pompiers avaient été appelés pour un feu de véhicule imaginaire dans le même secteur», explique Alexis Toupet.

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a qualifié cette agression «d’acte inadmissible». «Cinq des agresseurs ont déjà été identifiés», et leur interpellation devrait suivre, selon le ministre. «J’espère que les sanctions seront lourdes», a-t-il dit.

Alliance se dit préoccupé «devant la généralisation de cette violence et de cette volonté manifeste de blesser gravement, voire même de tuer des policiers» et exige du ministère de l’Intérieur «des moyens de défense adaptés, réellement dissuasifs, et de moyens vidéo individuels comme collectifs qui permettront d’identifier incontestablement les auteurs ».

~ par Alain Bertho sur 13 août 2010.

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