Affrontements à Jos au Nigeria – janvier 2010

L’horreur dans les puits de Kuru Karama

De Aminu Abubakar

AFP

22 01 2010

KURU KARAMA — L’horreur au fond des puits. Dans le petit village nigérian de Kuru Karama, non loin de la ville de Jos dévastée par des affrontements inter ethniques et religieux, on remonte des dizaines de corps des puits. Le village de maisons en terre n’est plus qu’un champ de ruines et de sanglots.

Entourés d’une nuée de poules et de chèvres, des volontaires d’une association de secours musulmane sortent péniblement des cadavres de ces puits d’eau potable. Des victimes des journées de folie meurtrière qui ont secoué Jos, la capitale de l’Etat central du Plateau, et ses environs.

« Nous avons jusque-là remonté 62 corps, mais il y en a encore beaucoup et je pense qu’il va falloir combler ces puits avec du sable car les corps sont en décomposition », déclare à l’AFP Ibrahim Tanimu, le responsable d’une organisation de secours islamique.

Ses hommes entassent les corps dans des petits camions. « On les ramène à Jos pour les enterrer », dit-il.

Les impacts de balles et de profondes entailles de machettes sont visibles. Aucun bilan officiel des affrontements qui ont embrasé Jos et ses environs pendant quatre longs jours depuis dimanche dernier, n’a encore été publié, mais selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), au moins 160 personnes ont été tuées et 18.000 déplacées.

En quelques heures Kuru Karama, un gros bourg agricole de 3.000 personnes à 30 km au sud de Jos, est devenu un village fantôme. Tout a été détruit, incendié. Même la mosquée: toit en zinc éventré, murs ocre jaune zébrés de noir par les flammes. Les deux hauts-parleurs pour l’appel à la prière gisent, démantelés, par terre.

Sur un mur blanc, un panneau écrit à la main témoigne qu’il y avait là un poste de police.

Partout des casseroles cabossées, des matelas noircis, des vêtement éparpillés, des sacs de grains éventrés, et des traînées de sang témoignent de la violence qui s’est abattue sur ce bourg agricole, majoritairement musulman mais avec une minorité chrétienne.

« J’ai perdu dix membres de ma famille, dont mon père et mon frère Mohammed. Il venait juste de rentrer il y a une semaine d’Ukraine où il travaillait pour l’ambassade du Nigeria ». La voix d’Adamu Musa se brise: on vient de ramener chez lui le corps de son père de 73 ans, remonté d’un puits.

« J’étais à Abuja (la capitale fédérale) quand mon frère m’a appelé pour me dire que le village était attaqué. Ca a coupé brusquement. Je pense que c’est alors qu’il a été tué », raconte Musa, un chauffeur de bus, le corps secoué de sanglots.

Dans les ruines d’une échoppe, un chaton noir miaule. « Je ne peux pas le laisser là ». Hassan, un volontaire venu d’Abuja, emporte l’animal terrorisé en le caressant.

« On ne peut pas encore dire combien de morts », dit à l’AFP le chef du village martyr, Umar Baza. Pour lui, les tueurs sont évidemment des chrétiens aidés par la police locale. « Quand on a appris ce qui se passait à Jos, j’ai réuni les chefs des deux communautés. Mais quelques heures plus tard, des jeunes chrétiens ont déferlé avec des fusils et des machettes. On a vite été débordés, raconte le maire.

Sur la route de Jos, le convoi de 25 voitures et camionnettes, escorté par un blindé de l’armée, s’arrête. Encore cinq corps à ramasser dans un canal d’irrigation non loin du village.

A 300 mètres des puits de la mort, des villageois chrétiens regardent depuis chez eux les volontaires empiler les corps de ceux qui furent leurs voisins.

Nouvelles violences chrétiens-musulmans, près de 300 morts, des dizaines de milliers de déplacés

http://www.leparisien.fr

20.01.2010

Des dizaines de milliers de Nigérians ont fui les tueries à coups de machettes et de fusils entre chrétiens et musulmans mercredi, pour la quatrième journée consécutive dans la région de Jos (centre).

Selon un dernier bilan datant de mardi soir et établi notamment par des sources religieuses, près de 300 personnes ont péri lors des combats dans cette ville d’un demi-million d’habitants et ses environs où l’eau, les vivres et les médicaments commençaient à manquer.

Des témoins joints par téléphone ont fait état d’une propagation des violences dans la nuit à de nouvelles zones entre bandes armées de machettes et fusils et excitées par des extrémistes religieux.

D’autres ont rapporté que l’envoi de renforts militaires mardi avait permis de rétablir partiellement l’ordre.

« Les attaques se poursuivent dans les quartiers sud de la ville à Kuru Karama, Bisiji, Sabongidan et Kanar », a déclaré à l’AFP Idris Sarki, qui a fui le centre-ville de la capitale de l’Etat du Plateau où les deux communautés se sont déjà violemment affrontées dans le passé.

« Le quartier d’où je viens a été saccagé. Tous les habitants qui ont eu la chance de pouvoir le faire sont partis, mais beaucoup, beaucoup ont été tués », a-t-il ajouté.

Selon des témoins, des groupes d’hommes sont allées de maison à maison tuer les habitants et mettre le feu, alors qu’aucun nouveau décompte des victimes n’était disponible.

Toutefois, un résident du quartier Anguwarogo (nord), a indiqué à l’AFP que davantage de soldats étaient déployés et que le calme était revenu.

« C’est calme depuis la nuit dernière, de mon balcon je peux voir davantage de soldats patrouiller que hier, il y a eu des renforts », a expliqué Bashiru Mohammed.

Mais la situation humanitaire s’est dégradée et la population continuait à fuir massivement.

« Il y a maintenant plus de 50.000 déplacés dans des casernes de l’armée, des camps de la police et jusque dans des mosquées et églises », a déclaré Shehu Sani, chef de l’ONG Civil Rights Congress.

« D’autres quittent la ville, certains par la brousse et certains autres encore vont jusqu’à Abuja », à 200 km de là, a-t-il dit.

« Notre plus grand défi est aujourd’hui d’offrir de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux déplacés », a dit Mark Lipdo, coordonnateur de l’ONG locale Stefanus Foundation qui a mentionné 20.000 déplacés.

La situation a été aggravée avec l’imposition depuis mardi d’un couvre-feu permanent.

« Le manque d’eau est tel depuis deux jours que des gens prennent le risque de sortir de chez eux pour chercher de l’eau malgré le couvre-feu », a dit un habitant, Maikudi Ladan.

« Je me trouve maintenant dans une autre maison de mon quartier d’où je tire de l’eau d’un puits car les robinets sont à sec », a-t-il ajouté, précisant: « les forces de sécurité nous permettent de sortir si nous transportons des seaux ».

Selon un autre habitant, Bashir Mohammed, « les gens se précipitent dans les rares endroits où il y a des puits ou des trous d’eau ».

Les autorités d’Abuja se sont dites déterminées à en finir avec ces violences intercommunautaires.

« C’est une crise de trop et le gouvernement fédéral estime qu’elle est totalement inacceptable, réactionnaire et susceptible de menacer davantage l’unité de notre pays », a déclaré mardi soir le vice-président, Goodluck Jonathan qui remplace le président Umaru Yar’adua soigné en Arabie saoudite depuis fin novembre.

Le chef de la police nationale Ogbonnaya Onovo s’est rendu sur place mercredi et a dit que « la crise avait provoqué des dégats considérables aux ressources humaines et matérielles ».

En novembre 2008, des centaines de personnes ont péri en deux jours dans des affrontements similaires à Jos.

288 morts en trois jours à Jos, inquiétude des autorités

AFP

19 01 2010

KANO — Les autorités du Nigeria se sont déclarées déterminées mardi à en finir avec les heurts inter-communautaires « inacceptables » qui ont fait environ 288 morts à Jos (centre), selon un dernier bilan, malgré des renforts militaires et un couvre-feu total.

« C’est une crise de trop et le gouvernement fédéral estime qu’elle est totalement inacceptable, réactionnaire et susceptible de menacer davantage l’unité de notre pays », a estimé le vice-président de la Fédération nigériane, Goodluck Jonathan, dans un communiqué.

Abuja « est déterminé à trouver une solution permanente à la crise » dans cette ville du centre du Nigeria, déclare encore M. Jonathan, qui remplace le président Umaru Yar’adua soigné en Arabie saoudite.

Davantage de soldats ont été dépêchés à Jos, « en concertation avec la police » et les chefs de la sécurité ont reçu l’ordre du vice-président au cours d’une réunion mardi d’aller « immédiatement à Jos évaluer la situation », a déclaré le conseiller national à la sécurité, Sarki Mukthar.

Les nouvelles violences qui ont éclaté dimanche ont connu une brève accalmie lundi avant de reprendre dans la nuit.

Elles sont liées à la construction d’une mosquée à Nassarawa Gwon, un quartier chrétien de Jos, chef-lieu de l’Etat du Plateau, situé entre le nord musulman et le sud chrétien et animiste et fort d’un demi-million d’habitants.

Selon un bilan établi de plusieurs sources, 288 morts ont été dénombrés depuis dimanche.

Parmi eux, 192 dénombrés mardi dans la mosquée centrale, un chiffre rendu public par son imam, Balarabe Dawud. Lundi, il avait déjà annoncé 26 morts.

Le chef religieux a également fait état d’au moins 800 blessés, dont 90 graves évacués dans des hôpitaux militaires.

La mosquée soigne les blessés légers, mais manque de médicaments. « Même les dispensaires privés des environs sont pleins de blessés (…) ils sont également en manque » de matériel de soins, a-t-il dit.

Selon un employé de la mosquée, Mohammed Shittu, « la mosquée est pleine de blessés et de morts ».

Le secrétaire de l’Association chrétienne du Nigeria (CAN), le révérend Chung Dabo, a annoncé mardi 65 tués. « Jusqu’à hier, j’avais 50 morts », a-t-il déclaré pour Jos et il en a ajouté 15 autres à Bukuru, banlieue de Jos où les combats se sont étendus.

Dans cette cité, une employée d’un dispensaire public, Maryam Mohammed, a annoncé cinq morts mardi après-midi. « Jusqu’à maintenant nous avons 50 blessés et maintenant cinq morts », a-t-elle dit.

« Au moment où je vous parle, les combats se poursuivent en dépit du déploiement des soldats », a-t-elle ajouté.

Les affrontements « ne sont plus concentrés maintenant, plus limités à une zone. Ils se sont étendus un peu partout », a déclaré un porte-parole local de l’armée, le colonel Galadima Shekari.

Un couvre-feu nocturne avait été décrété dimanche soir, mais il est devenu mardi de « 24 heures sur 24 pour Jos et Bukuru à cause de la reprise de violences dans plusieurs secteurs », a expliqué le porte-parole du gouvernement local, Gregory Yenlong.

Mais selon David Maiyaki, chrétien du quartier de Dutse Uku, « le couvre-feu total ne semble avoir aucun effet et les combats se poursuivent ».

Au téléphone avec l’AFP également, d’autres habitants ont fait état mardi de coups de feu et de nombreux incendies. « D’où je suis, je peux entendre des coups de feu et voir des colonnes de fumée au-dessus de certains quartiers de la ville », a déclaré Ibrahim Mudi.

Un troisième, Mohammed Ahmad s’est déclaré « terrifié : « la ville est enveloppée de fumée ».

Mardi, tous les vols intérieurs ont été suspendus avec Jos.

En novembre 2008, des centaines de personnes ont péri en deux jours dans des affrontements similaires dans cette ville.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec 150 millions d’habitants, est régulièrement secoué par des violences interreligieuses.

Violences interreligieuses à Jos

http://www.radio-canada.ca

lundi 18 janvier 2010

Des affrontements entre chrétiens et musulmans pourraient avoir fait au moins 26 morts et 300 blessés depuis dimanche à Jos, dans le nord du Nigeria, selon l’imam de la principale mosquée de la ville.

Une église chrétienne, des mosquées et des maisons ont été incendiées par des émeutiers. Les autorités recherchent encore la raison exacte du déclenchement de ces violences.

Les services de sécurité ont émis l’hypothèse que la construction d’une mosquée dans le quartier majoritairement chrétien de Nassarawa Gwom soit à l’origine de ces événements.

Au moins 3000 personnes ont perdu leur maison, selon la Croix-Rouge nigériane qui ne pouvait confirmer le bilan des morts évoqué par les responsables musulmans. Un journaliste de l’Associated Press a toutefois aperçu les corps de dizaines de jeunes, criblés de balles et frappés à la machette, dans un hôpital de Jos.

Les autorités ont imposé un couvre-feu dans la nuit de dimanche à lundi, au cours duquel des fouilles de véhicules et de passants ont eu lieu, à la recherche d’armes.

Selon l’Associated Press, la police a procédé à une trentaine d’arrestations de présumés émeutiers, dont certains étaient vêtus de faux uniformes militaires.

Des violences religieuses avaient éclaté à la fin de 2008 à Jos, faisant alors quelque 300 morts. Les heurts entre musulmans du Nord et chrétiens du Sud sont fréquents au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 150 millions d’habitants.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associated Press

Violentes émeutes dans le nord du Nigeria: au moins 27 morts

AP

18.01.2010

De jeunes musulmans ont mis le feu à une église remplie de fidèles dans le nord du Nigeria, provoquant des émeutes qui ont fait au moins 27 morts et plus de 300 blessés, selon un nouveau bilan communiqué lundi par des responsables musulmans.

Quelque 5.000 personnes ont perdu leurs maisons après que des émeutiers ont incendié des mosquées et des maisons à Jos, ville où plus de 300 habitants avaient été tués dans des incidents similaires en 2008, a précisé Auwal Mohammed Madobi, représentant de la Croix Rouge locale.

Un journaliste de l’Associated Press a vu lundi les corps de dix jeunes, criblés de balles et de blessures à la machette, dans un hôpital local.

Les émeutes ont éclaté dimanche après que des jeunes ont attaqué une église, a rapporté Grégory Yenlong, un porte-parole du gouvernement. Il a ajouté ne pas connaître les motifs à l’origine de cet acte. « C’est ce sur quoi nous enquêtons actuellement », a-t-il précisé.

La police a arrêté 35 personnes suspectées d’avoir participé aux émeutes, a annoncé le porte-parole. Il a ajouté qu’au moins cinq des personnes interpellées portaient de faux uniformes militaires.

Selon un porte-parole de la police locale, Mohammed Lerama, la police a bouclé le site mais le calme est revenu sur la ville.

La ville de Jos est située dans le nord du Nigeria, où vit la population musulmane. La localité est régulièrement secouée par des violences religieuses, souvent liées à des disputes locales. En septembre 2001, des émeutes avaient causé la mort de plus de 1.000 personnes et en 2004, 700 personnes sont mortes dans des affrontements entre musulmans et chrétiens. AP

Nigeria: couvre-feu à Jos, neuf tués dans des violences religieuses

AFP

17 01 2010

KANO — Les autorités de l’Etat central de Plateau, au Nigeria, ont imposé dimanche un couvre-feu nocturne à Jos, après des violences religieuses qui ont tué 9 personnes, ont annoncé des responsables officiels et la population.

« Le gouvernement a imposé un couvre-feu de 12 heures, de 06h00 du soir à 06H00 du matin dans la ville, à la suite de violences dans le secteur de Nassarawa Gwom de cette localité », a dit à l’AFP le responsable de l’information de l’Etat, Gregory Yenlong.

Des habitants ont indiqué que neuf personnes avaient été tuées et six blessées dans des affrontements entre chrétiens et musulmans.

« J’étais à l’hôpital universitaire de Jos quand j’ai vu neuf cadavres et six blessés à coups de machette admis », a dit à l’AFP un journaliste local et résident, Musa Habibu.

Plusieurs maisons et véhicules ont été incendiés, selon lui. « Je peux voir des volutes de fumée noire qui montent de plusieurs habitations de Nassarawa Gwom », a-t-il précisé.

Mais M. Yenlong n’a fourni aucun bilan. « Je ne peux vous donner aucun bilan précis des morts car nous attendons toujours un rapport détaillé sur les violences », a-t-il dit.

Le porte-parole de la police de l’Etat du Plateau, Mohammed Lerema, a affirmé que la situation était désormais maîtrisée et annoncé que 35 suspects de violences, « dont cinq vêtus d’uniformes militaires », avaient été arrêtés dans Jos, considéré comme un foyer de violence religieuse.

En novembre 2008, des centaines de personnes avaient été tuées lors de deux jours de violences à l’origine d’une rumeur donnant perdant dans une élection locale All Nigeria People’s Party (ANPP), majoritairement musulman, face au Parti démocratique populaire (PDP), essentiellement chrétien.

Des militaires et policiers avaient été appelés en renfort pour restaurer l’ordre suite aux violences.

Selon des sources officielles, ces affrontements avaient fait environ 200 morts, mais d’autres sources avaient doublé ce bilan.

Des violences religieuses ont aussi éclaté récemment dans le nord du Nigeria. Le mois dernier, au moins 70 personnes ont été tuées dans l’Etat septentrional de Bauchi, lors de violences impliquant forces de sécurité et membres d’une secte islamiste radicale, Kala-Kato, connue aussi sous le nom de Maitatsine.

Présente dans plusieurs Etats à dominante musulmane du nord depuis des décennies, cette secte est à l’origine des soulèvements religieux de 1980 et 1992 qui fait plusieurs centaines de tués dans les villes de Kano et Yola (nord).

Une secte similaire, connue sous le nom de Boko Haram, qui signifie « L’Education occidentale est un pêché » en langue Haousa, a conduit en juillet dernier un soulèvement dans l’Etat de Borno. Des combats lors de l’intervention des forces de sécurité ont fait au moins 800 tués.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec quelque 150 millions d’habitants, est divisé entre un nord essentiellement musulman et un sud principalement chrétien.

Nouvelle flambée de violences à Jos au Nigeria, 12 morts

Reuters

17/01/2010

JOS, Nigeria – Au moins 12 Nigérians ont été tués dimanche dans des affrontements survenus dans la ville de Jos, dans le centre du pays, où la tension est brutalement remontée entre musulmans et chrétiens.

La ville a été placée sous couvre-feu nocturne, de 18h00 à 06h00 du matin, pour tenter de ramener le calme après ces violences, qui ont éclaté dimanche matin à la suite d’une dispute concernant la reconstruction d’habitations détruites dans des heurts en novembre 2008, ont rapporté des habitants.

Les affrontements d’il y a un an avaient fait des centaines de morts à Jos. Les combats s’étaient étendus à l’ensemble de la ville et avaient duré deux jours, après un litige électoral.

~ par Alain Bertho sur 17 janvier 2010.

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