Affrontements lors des funérailles de l’ayatollah Montazeri à Qom en Iran – décembre 2009

Iran: les funérailles de l’ayatollah dissident Montazeri tournent à l’affrontement à Qom

21.12.2009 11:26

Des affrontements ont opposé la police à la foule qui manifestait lundi contre le gouvernement après les funérailles de l’ayatollah dissident Hossein AliMontazeri, selon le site Kaleme.org. Les incidents ont éclaté quand la police est intervenue pour disperser des manifestants réunis devant la maison de Montazeri, à Qom. Ce dernier était une figure de l’opposition au gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad. Des dizaines de milliers de personnes ont assisté aux funérailles. Des miliciens pro-gouvernementaux munis de mégaphones ont tenté de perturber le défilé, ce qui a entraîné des incidents. (SWISS TXT)

Des incidents durant les obsèques d’Ali Montazeri

Par RFI

lundi 21 décembre 2009

Des incidents ont éclaté ce 21 décembre en Iran, à l’occasion des obsèques du grand ayatollah Hossein Ali Montazeri, mort samedi, à l’âge de 87 ans. Ses funérailles ont réuni à Qom dans la matinée des milliers de sympathisants. Hossein Ali Montazerio était l’un des principaux opposants au régime actuel. Un régime dont il a critiqué l’évolution ces vingt dernières années.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Les deux leaders de l’opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi ont appelé à une journée de deuil public et national, ils ont appelé leurs partisans à participer massivement aux obsèques d’Ali Montazeri.

Reste à savoir si cet appel des dirigeants sera entendu, il y a eut peu de manifestations et peu de rassemblements dans Téhéran depuis sa mort, seulement quelques dizaines de personnes qui se sont réunis sur certaines places de Téhéran, mais pas la grande foule qu’attendait l’opposition.

Une perte pour l’opposition

A noter que les forces de sécurité iraniennes ont interpellé des partisans de l’opposition qui se rendaient en autocar aux obsèques du grand ayatollah, rapporte le site internet réformateur Kaleme.

Il faudra attendre la mi-journée de ce lundi 21 décembre pour savoir si l’appel de l’opposition sera entendu mais l’on sait déjà que des dizaines de milliers d’Iraniens se sont rassemblées dans la ville sainte de Qom.

Ali Montazeri est une perte pour l’opposition, c’était une voie écoutée en Iran notamment parmi les fidèles qui le suivaient.

Iran, scontri dopo i funerali di Montazeri : «Morte al dittatore Ahmadinejad»

Secondo l’opposizione un milione di persone in piazza. In azione le forse speciali governative, diversi arresti

ROMA (21 dicembre) – Una forte contestazione al governo del presidente iraniano, Mahmoud Ahmadinejad, a Qom, la città santa a sud di Teheran, dove si sono conclusi i funerali del grande ayatollah, Hossein Ali Montazeri, morto ieri all’età di 87 anni.

Stando a quanto riferisce l’agenzia d’informazione Ayande, scontri si sono registrati tra le milizie filogovernative di Hezbollah e alcuni manifestanti riformisti, che hanno trasformato i funerali di Montazeri in una nuova occasione di protesta contro il sistema politico della Repubblica Islamica. «Morte al dittatore», «Oggi è il giorno del lutto», «Montazeri non è morto, lo è il governo», sono alcuni degli slogan lanciati durante le proteste nelle strade adiacenti al mausoleo di Masumeh Zahra, sorella dell’ottavo imam sciita, dove il grande ayatollah è stato sepolto. Secondo il sito riformista Rah-e Sabz, le forze di sicurezza sono in stato di massima allerta, pronte a fronteggiare un’eventuale escalation delle contestazioni.

Sono state ore di tensione anche quelle che hanno preceduto i funerali di Montazeri, a cui hanno partecipato centinaia di migliaia di persone, «un milione» secondo le testimonianze dirette di alcuni iraniani sul social network Twitter. Almeno quattro persone sono state arrestate a seguito dell’annuncio della morte dell’ayatollah, considerato il padre spirituale dell’Onda Verde. Secondo diversi siti dell’opposizione a finire in manette sono stati Ahmad Qabel, Mahnaz Mohammadi e Kuhiar Qabel, tutti attivisti politici, e l’ex giornalista del quotidiano ultraconservatore Kayhan, Ahmad Nurizad, nelle ultime settimane spesso critico nei confronti del governo. Non esiste una versione dei fatti occidentale perché nessun giornalista ha potuto partecipare ai funerali.