Emeute anti OMC à Genève – novembre 2009

Police, protesters clash ahead of WTO conference
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29 11 2009
GENEVA — Swiss police fired tear gas and rubber bullets on Saturday at hooded protesters who broke windows and set cars alight during a demonstration ahead of a major WTO conference in Geneva.
Thousands marched in the protest ahead of the World Trade Organisation ministerial meeting beginning on Monday, with the vast majority of demonstrators not participating in the violence.
Organisers later decided to end the demonstration due to the violence and because police prevented the march from continuing to WTO headquarters, the Swiss ATS news agency reported.
Some 200 violent protesters infiltrated the march and « began to inflict damage right from the start of the demonstration, » police spokesman Patrick Puhl said. Police fired tear gas and rubber bullets to stop them.
Officers had moved in after protesters broke windows at a jewellers, banks and a hotel. Vehicles parked along the march route, particularly luxury cars, were damaged, with at least four set alight, Puhl said.
One young protester dressed as a vampire told AFP he « understood people’s anger as the crisis had hit them very hard » while an elderly woman said that the recent economic turmoil gave people « plenty to be angry about. »

Organisers put the total number of protesters at 5,000, while police said it was 3,000.
Police spokesman Eric Grandjean told AFP that 33 demonstrators had been arrested, including 14 Black Block members for their involvement in the riots and four others for looting items from local stores.
Three South Koreans had been barred from entering Switzerland for the protest after being accused of violent behaviour at past demonstrations, a police spokesman said.
Dosuk Han, head of the Korean League of Small Farmers, as well as Kangsil Lee and Jejoon Ju from a campaign group for farmers, were being held at the Geneva airport on Saturday, protest organisers said in a statement.
The organisers demanded their immediate release.
Next week’s gathering falls on the 10th anniversary of the ministerial meeting in Seattle, which was marked by violent street protests.
More than a hundred ministers will gather for the WTO conference, though there have been concerns linked to the United States and European Union.
Diplomats in Geneva note that the fact that the United States still has no ambassador to the WTO is a sign President Barack Obama’s administration has put little emphasis on trade talks at the moment.
Meanwhile, the European Union will lose its Trade Commissioner Catherine Ashton on the second day of the WTO ministerial, as she is due to step into her new post as foreign policy chief.
« It is true that the American administration’s political calendar is currently more focused on the reform of the health system, the environment and financial regulation than on trade, » WTO head Pascal Lamy told AFP.
« But nevertheless, the United States is committed to the negotiations. »
As for the European Union, he noted that Development Commissioner Karel de Gucht has been proposed to replace Ashton, calling him a « solid and skillful negotiator. »

Genève: violences et vandalisme pendant une manifestation anti-OMC
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(AFP) – 28 novembre 2009
GENÈVE — Des manifestants cagoulés se sont déchaînés samedi après-midi sur des commerces, des banques et des véhicules lors d’une manifestation contre la réunion ministérielle de l’OMC qui commence lundi à Genève, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.
La police suisse est intervenue après que des vitrines d’un bijoutier, de banques et d’un hôtel eurent été brisées et saccagées par quelques dizaines de manifestants. Des véhicules garés le long du parcours de la manifestation, notamment les plus luxueux, ont été endommagés et des voitures ont même été incendiées.
La grande majorité du cortège de plusieurs milliers de manifestants n’a pas participé à ces incidents qui ont éclaté avant même de parvenir devant le siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
La manifestation, autorisée, devait parcourir samedi après-midi le centre-ville de Genève et faire halte devant le siège de l’OMC, au bord du lac Léman, le temps de quelques discours.
Les organisateurs de la « Coordination Anti-OMC 2009 » avaient annoncé une manifestation « pacifique ». « Aucun signal ne nous permet de penser qu’il y aura des dérapages » violents, avait assuré au nom de la Coordination le syndicaliste Giangiorgo Garantini, qui avait cependant mis en garde contre toute « provocation » policière.
Samedi matin, trois militants paysans sud-coréens qui devaient participer à la manifestation ont été interdits d’entrée sur le territoire suisse suite à leur signalement pour violences lors d’autres manifestations. Les organisateurs de la manifestation ont demandé en vain leur « libération immédiate ».

Des voitures ont été incendiées et des vitrines brisées lors de la manifestation anti-OMC à Genève
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28.11.2009
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Voitures incendiées, vitrines brisées et affrontements avec les policiers: la manifestation anti-OMC a dégénéré dès son commencement samedi à Genève. A tel point que les organisateurs ont décidé d’interrompre le défilé de ses quelque 3000 participants, selon la police. Les vandales s’en sont pris notamment aux vitrines d’un hôtel. Au moins 4 véhicules ont été incendiés. Une octogénaire,effrayée,s’est blessée en tombant Les affrontements se poursuivent au parc des Cropettes, où les policiers lancent des grenades lacrymogènes. La police a procédé à des interpellations et a saisi de nombreux couteaux.
La manifestation anti-OMC réunit aussi des paysans, des représentants d’ONG et des délégations paysannes de pays du sud. Dans ce cadre, 3 délégués paysans sud-coréens qui devaient se rendre à Genève ont été interdits d’entrer en Suisse. Ils auraient eu un comportement violent lors d’autres manifestations. Par ailleurs, les étudiants mobilisés contre la réforme de Bologne doivent aussi se joindre au mouvement Les manifestants anti-OMC commencent par la manifestation de samedi une mobilisation de 5 jours. Ils protestent contre la conférence ministérielle de l’OMC qui a lieu du lundi au mercredi. (SWISS TXT)

La manifestation avorte en raison d’incidents
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28 novembre 2009
Les tensions que prédisaient les observateurs se sont avérées ce samedi à Genève. Deux jours avant le sommet officiel de l’Organisation, quelque 5’000 manifestants s’étaient donné rendez-vous dans les rues, dont manifestement des casseurs.
Environ 200 manifestants violents, cagoulés et casqués –»manifestement des +Black Blocks+»– s’étaient placés en milieu de cortège et «ont commencé à commettre des déprédations dès le départ de la manifestation», a indiqué à l’AFP M. Patrick Puhl, un porte-parole de la police genevoise. Plusieurs charges de police –tirant des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc et avec le soutien d’une auto-pompe– ont alors disloqué le cortège de plusieurs milliers de manifestants qui venait de s’ébranler dans le centre-ville en direction du siège de l’OMC, au bord du lac Léman.

A 15h30 une dizaine de voitures étaient en feu, alors que la police a semblé peu présente auparavant, le cortège était divisé en plusieurs groupes et il n’était pas certain qu’il puisse aller à son terme. Aux abords des Pâquis, le spectacle était celui de policiers répliquant à coup de gaz lacrymogènes à des violences organisées par des groupes de personnes venues manifestement pour semer le chaos. Des arrestations ont eu lieu.
Vers 15h45, les heurts semblaient circonscrits entre le lac et la rue de Lausanne, ainsi l’accès à la gare ne semblait pas perturbé pour l’instant. Des escouades de policiers étaient visibles qui sillonnaient le quartier, certains en scooters, d’autres en petites motos. Les forces de l’ordre ont recours à des balles en plastique, et plusieurs camionettes grillagées ont été vues.
La police est intervenue après que des vitrines d’un bijoutier, de banques et d’un hôtel eurent été brisées et saccagées par plusieurs dizaines de manifestants cagoulés et vêtus entièrement de noir. Des véhicules garés le long du parcours de la manifestation, notamment les plus luxueux, ont été endommagés. Selon le porte-parole de la police, «au moins quatre voitures ont été incendiées». Les pompiers sont très vite intervenus, ont rapporté des témoins.
Les trois personnnes concernées sont Dosuk Han, président de la Ligue coréenne des paysans, Kangsil Lee et Jejoon Ju de la Coordination coréenne de soutien aux mouvement paysans alors que deux autres militants n’ont pas été inquiétés. Selon Patrick Puhl, la décision de ne pas les autoriser à entrer en Suisse a été prise au niveau fédéral suite au signalement par d’autres pays de leur comportement violent. La manifestation de ce samedi ainsi que d’autres événements sont organisés dans le sillage de la 7e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui a lieu du 30 novembre au 2 décembre à Genève.

La Coordination anti-OMC qui organise la manifestation crie au scandale. «La Suisse accueille à bras ouvert les délégués de l’OMC, mais interdit les paysans qui sont victimes de la libéralisation du marché agricole», déclare Valentina Hemmeler, porte-parole du sysndicat agricole suisse Uniterre. L’avocat genevois Jean-Pierre Garbade dénonce aussi la violation des droits démocratiques par les autorités genevoises. Il a multiplié les démarches en vue d’avoir un premier contact avec les trois Sud-coréens, mais sans succès.
Le syndicaliste suisse Giangiorgo Garantini a mis en garde contre toute provocation policière. «Nous envisageons une manifestation pacifique et rien ne nous permet de penser qu’il y aura des dérapages», dit-il. Par contre, il juge excessif le nombre de policiers présents à la gare de Genève et la fouille systématique des personnes. «Nous mettons les moyens qu’il faut pour maintenir l’ordre et nous exerçons le droit de contrôle», explique Eric Grandjean de la police genevoise.

La grande majorité des milliers de manifestants composant le cortège (3.000 selon la police, 5.000 attendus par les organisateurs) n’a pas participé à ces incidents, ont constaté les journalistes de l’AFP sur place. La manifestation, autorisée, devait parcourir samedi après-midi le centre-ville de Genève et faire halte devant le siège de l’OMC, le temps de quelques discours.
Les organisateurs ont ensuite pris la décision de dissoudre la manifestation à la suite de ces incidents violents et après que la police eut interdit au cortège de poursuivre vers le siège l’Organisation mondiale du commerce (OMC) selon l’ATS. Environ 200 manifestants violents, cagoulés et casqués –»manifestement des +Black Blocks+»– s’étaient placés en milieu de cortège et «ont commencé à commettre des déprédations dès le départ de la manifestation», a indiqué à l’AFP M. Patrick Puhl, un porte-parole de la police genevoise.
Tensions dès vendredi soir
La tension était montée de plus d’un cran samedi à quelques heures de la manifestation altermondialiste. La cause, trois dirigeants paysans sud-coréens qui devaient y participer ont été interdits d’entrée en Suisse à leur arrivée à l’aéroport de Genève vendredi soir. «L’interdiction a été émise par les autorités fédérales et nous ne faisons qu’appliquer l’ordre venant de Berne, explique Eric Grandjean, porte-parole de la police genevoise. Ils sont toujours détenus en attendant leur refoulement.».
Vers 15h45, les heurts semblaient circonscrits entre le lac et la rue de Lausanne, ainsi l’accès à la gare ne semblait pas perturbé pour l’instant. Des escouades de policiers étaient visibles qui sillonnaient le quartier, certains en scooters, d’autres en petites motos. Les forces de l’ordre ont recours à des balles en plastique, et plusieurs camionettes grillagées ont été vues.
La police est intervenue après que des vitrines d’un bijoutier, de banques et d’un hôtel eurent été brisées et saccagées par plusieurs dizaines de manifestants cagoulés et vêtus entièrement de noir. Des véhicules garés le long du parcours de la manifestation, notamment les plus luxueux, ont été endommagés. Selon le porte-parole de la police, «au moins quatre voitures ont été incendiées». Les pompiers sont très vite intervenus, ont rapporté des témoins.










On ne parle dans ces articles que d’un seul coté des choses. Un ami à moi qui rentrait chez lui s’est retrouvé face à des dizaines de policiers. 3 l’ont mit à terre alors qu’il n’avait rien fait, l’ont roué de coups de matraques alors qu’il s’était mit les mains sur la tête et avait dit qu’il ne comptait rien faire. Il a 14 ans.
présente à cette manifestation, je n’ai vu que 4 véhicules en feu et non une dizaine comme l’écrit le journaliste du « temps ». un détail, me diriez-vous, mais méfions-nous des articles de journaliste écrit depuis leur bureau !!je peux témoigner d’une certaine provocation policière quelques heures avant le démarrage du cortège. En effet nous étions une vingtaines de manifestants de la Conf (non cagoulés)en route vers le lieu du rassemblement, quand une poignées de flics nous ont obligé à un contrôle d’identité et au fouille de nos sacs, alors que ceci avait été effectué une demi-heure plus tôt à la frontière. Ils étaient particulière agressifs…une façon d’échauffer très certainement !! Je peux également dire, sans vouloir cautionner les actes de vandalisme de quelques individus, qu’en toute évidence, les forces de l’ordre ont laissé la violence s’établir avant d’intervenir. Meilleur moyen de discréditer la légitimité de ce mouvement de protestation et de tirer sur tout ce qui bouge. J’ai vu un flic botter le cul d’un manifestants affolé qui, comme moi, courrait pour échapper au gaz ou au balles caoutchouc…
une vidéo d’ Olivier Vogelsang pour La Tribune de Genève : un montage qui alterne des images fixes et des images en mouvement.Le contraste est saisissant, des policiers sur-équipés face à des artistes « hors les murs », des passants plus ou moins impliqués, des casseurs encagoulés : questionnement, malaise … chacun choisit son mode d’expression ! l’ambiance est plutôt bien restituée.
http://www.tdg.ch/videos-sons/manif-anti-omc-geneve