Emeute à Conakry – septembre 2009

Les affrontements à Conakry auraient fait au moins 157 morts
http://www.lexpress.fr
Reuters, publié le 29/09/2009
CONAKRY – Le bilan de la répression d’un rassemblement de protestation lundi à Conakry s’est alourdi à 157 morts, a déclaré mardi une organisation de défense des droits de l’homme, qui cite des sources médicales guinéennes.
Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser les dizaines de milliers d’opposants au régime du capitaine Moussa Dadis Camara qui s’étaient réunis dans le stade du 28-Septembre, où la junte militaire avait interdit un meeting de l’opposition. Les manifestants entendaient protester contre la possibilité pour Camara de se présenter aux élections de l’année prochaine.
Selon Thierno Maadjou Sow, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’homme, ce chiffre se fonde sur ceux fournis par les hôpitaux de la capitale et ne comprend de ce fait pas les corps qui n’ont pas encore été apportés. Il a évalué en outre à plus de 1.250 le nombre de personnes blessées dans les affrontements de lundi.
Bain de sang en Guinée: 87 manifestants tués, condamnation internationale
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De Mouctar BAH (AFP) – 28 09 2009
CONAKRY — Au moins 87 personnes hostiles à la junte au pouvoir en Guinée ont été tuées par balles lundi à Conakry, selon une source policière, et deux chefs de l’opposition blessés par des militaires, au cours d’une manifestation réprimée dans le sang par les forces de sécurité.
C’est la première fois que la junte écrase une manifestation dans la violence depuis qu’elle a pris le pouvoir il y a neuf mois. La journée de lundi a été la plus meurtrière de ces dernières années en Guinée.
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a appelé la communauté internationale à « réagir fermement ». Ancienne puissance coloniale, la France a condamné « avec la plus grande fermeté » cette « répression violente » et les Etats-Unis se sont déclarés « profondément inquiets ».
Lundi à la mi-journée, plusieurs dizaines de milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour dire leur opposition à l’éventuelle candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la présidentielle prévue en janvier.
Après l’intervention des forces de sécurité, venues évacuer le stade, « il y a 87 corps qui ont été ramassés dans et autour du stade après le passage des militaires », a indiqué un responsable de la police sous couvert de l’anonymat.
« En ce moment, il y a 47 corps au camp (militaire) Samory Touré (à Conakry), dont quatre femmes, qui seront enterrés cette nuit (de lundi à mardi) », a précisé cette source.
Un peu plus tôt dans la journée, un médecin du Centre hospitalier universitaire de Donka, avait lancé: « C’est la boucherie! Un carnage ».
Une autre source médicale, à l’hôpital Ignace Deen de Conakry, a assuré à l’AFP qu’un camion militaire était venu pour ramasser des « dizaines de corps », emmenés vers « une destination inconnue ». Un membre de la Croix-Rouge a également évoqué « une volonté de dissimuler les corps des victimes ».
Dans la matinée, les forces de sécurité avaient d’abord dispersé des opposants à coups de matraques et de grenades lacrymogènes et arrêté des dizaines de personnes.
Puis le stade – qui compte officiellement 25.000 places – s’était empli d’une foule débordant jusque sur les pelouses et aux abords, et des tirs avaient été entendus.
L’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, candidat à l’élection présidentielle et dirigeant de l?Union des forces démocratiques de Guinée (UDFG, opposition), a raconté à l’AFP que des militaires lui avaient « cassé deux côtes » et l’avaient blessé à la tête « à coups de crosse ».
« Il y avait une volonté délibérée de nous éliminer aujourd’hui, nous, les opposants », a déclaré l’ancien chef de gouvernement Sidya Touré, leader de l’Union des forces républicaines (UFR, opposition), également blessé à la tête.
Ces deux opposants ont été conduits au camp militaire Alpha Yaya Diallo, siège de la junte, puis transportés dans une clinique pour y être soignés. Leurs maisons ont ensuite été pillées par des militaires, selon des témoins.
Jusqu’à présent, le capitaine Dadis Camara soulignait volontiers que l’armée avait pris le pouvoir « sans effusion de sang », le 23 décembre 2008, au lendemain du décès du président Lansana Conté qui régnait sans partage sur la Guinée depuis 1984.
Dans un entretien diffusé lundi soir par Radio France Internationale (RFI), le chef de la junte a déclaré attendre « qu’on (lui) donne les chiffres (des morts) ». « C’est malheureux, c’est dramatique. Effectivement, il y a eu des morts, mais je n’ai pas encore les chiffres. Je suis là et j’attends qu’on me fasse le point de la situation. Très franchement parlant, je suis très désolé, très désolé », a-t-il ajouté.
Ces violences interviennent au moment où la communauté internationale fait pression sur le chef des putschistes pour qu’il respecte son engagement de ne pas se présenter à la présidentielle.

Bain de sang à Conakry
www.rfi.fr
29/09/2009
Les militaires ont utilisé lundi leurs armes et tiré à balles réelles sur les manifestants qui s’étaient regroupés dans le plus grand stade de Conakry pour dénoncer la possible candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la présidentielle prévue en janvier. Le bilan est très lourd : au moins 87 morts, selon une source policière. Ancienne puissance coloniale, la France a condamné « avec la plus grande fermeté » cette « répression violente » et les Etats-Unis se sont déclarés « profondément inquiets ».
Les forces vives avaient décidé de passer outre l’interdiction et de se rassembler pour dire leur opposition à la très probable candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à la présidentielle.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont donc massés aux portes du stade du 28-Septembre. Les militaires les ont laissé entrer, et le piège s’est refermé.
Après quelques minutes, les soldats ont tiré sur la foule et matraqué les manifestants pour les obliger à sortir, dans la panique, par la seule porte qu’ils avaient laissée ouverte.
Des tirs à balles réelles
Selon des témoins que nous avons contactés, des personnes ont été abattues à bout portant et des femmes ont été violées par des soldats.
Une fois dehors, les manifestants étaient encore poursuivis par les militaires. Des coups de feu étaient toujours signalés dans divers quartiers de la capitale plusieurs heures après ces événements.
Plusieurs leaders de l’opposition ont été blessés dans la répression. Ils ont été hospitalisés et placés sous la surveillance des militaires.
Dans un entretien accordé à RFI, le chef de la junte Moussa Dadis Camara a déclaré attendre qu’on lui donne les chiffres des morts.

Des dizaines de morts en Guinée lors d’une manifestation contre la junte
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LEMONDE.FR avec AFP | 28.09.09
Le capitaine Moussa Dadis Camara, à la tête de la Guinée depuis neuf mois a beau s’en défendre, affirmant qu’il n’a pas pris le pouvoir pour aboutir « à un affrontement », mais les faits semblent lui donner tort. Lundi, la junte a écrasé une manifestation dans la violence. Au moins 87 personnes hostiles à la junte au pouvoir en Guinée ont été tuées par balles, lundi 28 septembre, à Conakry, selon une source policière. Deux chefs de l’opposition ont aussi été blessés par des militaires, au cours d’une manifestation réprimée dans le sang par les forces de sécurité.
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a appelé la communauté internationale à « réagir fermement ». Ancienne puissance coloniale, la France a condamné « avec la plus grande fermeté » cette « répression violente » et les Etats-Unis se sont déclarés « profondément inquiets ».
Lundi à la mi-journée, plusieurs dizaines de milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour dire leur opposition à l’éventuelle candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la présidentielle prévue en janvier. Après l’intervention des forces de sécurité, venues évacuer le stade, « il y a 87 corps qui ont été ramassés dans et autour du stade après le passage des militaires », a indiqué un responsable de la police sous couvert de l’anonymat.
Dans la matinée, les forces de sécurité avaient d’abord dispersé des opposants à coups de matraques et de grenades lacrymogènes et arrêté des dizaines de personnes. Puis le stade – qui compte officiellement 25 000 places – s’était empli d’une foule débordant jusque sur les pelouses et aux abords, et des tirs avaient été entendus.
L’ex-premier ministre Cellou Dalein Diallo, candidat à l’élection présidentielle et dirigeant de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UDFG, opposition), a raconté à l’AFP que des militaires lui avaient « cassé deux côtes » et l’avaient blessé à la tête « à coups de crosse ». « Il y avait une volonté délibérée de nous éliminer aujourd’hui, nous, les opposants », a déclaré l’ancien chef de gouvernement Sidya Touré, leader de l’Union des forces républicaines (UFR, opposition), également blessé à la tête. Ces deux opposants ont été conduits au camp militaire Alpha Yaya Diallo, siège de la junte, puis transportés dans une clinique pour y être soignés. Leurs maisons ont ensuite été pillées par des militaires, selon des témoins.
Jusqu’à présent, le capitaine Dadis Camara soulignait volontiers que l’armée avait pris le pouvoir « sans effusion de sang », le 23 décembre 2008, au lendemain du décès du président Lansana Conté qui régnait sans partage sur la Guinée depuis 1984.
Dans un entretien diffusé lundi soir par RFI (Radio France Internationale), le chef de la junte a déclaré attendre « qu’on (lui) donne les chiffres (des morts) ». « Je voulais sortir pour aller (sur le terrain), tellement que j’étais vraiment écoeuré quand on m’a informé », a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio sénégalaise RFM. « J’ai dit que je vais aller (sur le terrain) si effectivement les gens… je préfère alors mourir, parce que je n’ai pas pris cette Nation pour un affrontement », a dit le chef de la junte, qui s’exprimait d’une façon décousue et confuse, sans finir la plupart de ses phrases.

Guinée : la junte tire sur les manifestants

Un rassemblement de l’opposition a été violemment dispersé par les militaires au pouvoir à Conakry. Le bilan provisoire fait état de plusieurs dizaines de morts et de nombreux blessés, dont 2 anciens Premiers Ministres.
28/09/2009
Selon un médecin du CHU de Conakry, 58 cadavres sont arrivés à la morgue lundi. Tous auraient été tués par balles par les forces de l’ordre guinéennes. Celles-ci sont intervenues dans un stade de la capitale pour évacuer des milliers de manifestants opposés à la candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la présidentielle de janvier.
Deux anciens Premiers ministres, dirigeants de partis d’opposition, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, auraient été blessés puis conduits dans un camp militaire, selon l’épouse de l’un d’eux.
Cadavres disparus
Le bilan du massacre risque encore de s’alourdir. Selon un représentant de la Croix-Rouge: «les dirigeants de l’armée ont demandé que tous les cadavres collectés soient apportés au camp militaire et non pas dans les morgues (…) il y a une volonté de dissimuler les corps des victimes». Dans un autre établissement sanitaire de Conakry, l’hôpital Ignace Deen, une source médicale avait auparavant assuré qu’un camion militaire était venu pour ramasser des «dizaines de corps», emmenés vers «une destination inconnue».
Dimanche, le ministre de l’Intérieur, Frédéric Kolié, avait annoncé à la télévision nationale l’interdiction de «toute manifestation sur le territoire national jusqu’à la fête nationale du 2 octobre», sans plus d’explications. Les responsables des «forces vives» (partis politiques, syndicats et organisations de la société civile) s’étaient alors immédiatement réunis pour décider de maintenir leur rassemblement.
Samedi, un déplacement provincial du chef de la junte, le premier depuis son arrivée au pouvoir il y a 9 mois, s’était déjà accompagné de protestations et d’un appel à une journée «ville morte» à Labé, 400km au nord de Conakry, fief de Cellou Dalein Diallo.
Sirènes du pouvoir
Le 23 décembre 2008, dans la foulée du décès du général président Lansana Conté, en place depuis 24 ans, le capitaine Camara avait pris les rênes du pays à la tête du Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD), en fait une junte militaire. En mai dernier, il avait confirmé à la presse son intention de remettre le pouvoir à un dirigeant sorti des urnes : «Nous allons aux élections. Je ne vais pas me présenter et les membres du CNDD également ne vont pas se présenter» disait-il, ajoutant avoir accepté «à contre-coeur» la tenue anticipée du scrutin à la fin 2009, au lieu de fin 2010 comme annoncé initialement.
Mais depuis quelque temps, la candidature de l’ancien responsable de l’approvisionnement en carburant des véhicules militaires ne faisait plus aucun doute. En juillet, la junte avait accusé les «cartels de drogue de vouloir envahir la Guinée à partir du Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Liberia.». Le démenti cinglant du président sénégalais Abdulaye Wade, jusque là plutôt favorable à Camara, avait surtout mis à jour les mensonges de ce dernier pour justifier le report des élections et se maintenir au pouvoir.
Menaces inopérantes
Il y a deux semaines, l’officier putschiste s’était aussi attiré les foudres de l’Union Africaine, dont le Conseil de paix et de sécurité lui a fixé un ultimatum d’un mois pour s’engager par écrit à renoncer à ce qu’un militaire se présente à l’élection présidentielle, sous peine de sanctions.
De son côté, la France, par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie Alain Joyandet, a déclaré tenir «au respect des engagements des militaires à ne pas se présenter», ajoutant dans une menace à peine voilée: «l’aide publique au développement est en général conditionnée par un certain nombre d’attitudes politique, démocratique, de gouvernance, et la Guinée fait partie des pays qui sont particulièrement regardés par la communauté internationale»
Gilles Olakounlé Yabi, ancien représentant régional de l’International crisis group (ICG), aujourd’hui consultant indépendant à Bamako (Mali), craint que ces pressions soient insuffisantes. Interrogé par Libération.fr, il explique que «Camara a souvent cité l’exemple de la Mauritanie, où les putschistes se sont maintenus au pouvoir après des élections, pour placer l’Union Africaine devant ses propres contradictions. (…) Quant à couper l’aide extérieure, cela aura certainement un impact sur les ressources du pays mais cela peut être contre-productif en renforçant le sentiment nationaliste et donc le pouvoir de la junte (…) Face à une opposition désarmée, les militaires peuvent tenir longtemps. »
Guinée : Au moins 9 morts dans les émeutes

29 09 2009
De violentes manifestations entre les forces de sécurité guinéenne et des militants de l’opposition ont éclaté le 28 septembre dernier dans la capitale guinéenne, faisant au moins 9 morts et de nombreux blessés. Ces violences sont la riposte de l’opposition guinéenne qui s’insurge contre les prétentions du capitaine de le junte Moussa Dadis Camara, qui depuis quelques mois n’exclut pas de se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Au moins 9 manifestants ont été tué le 28 septembre dernier par les forces de sécurité guinéennes qui, pour disperser les militants, ont tiré à balles réelles sur les milliers d’opposants au régime du capitaine Moussa Dadis Camara qui sont descendus dans les rues pour la marche de protestation contre la candidature à la présidentielle du chef de la junte militaire.
«J’ai compté neuf corps mais nous n’avons pas pu atteindre l’intérieur du stade où il y avait aussi des morts», a déclaré Thierno Maadjou Sow, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’homme.
Un autre témoin, qui n’a pas voulu donner son nom, a déclaré avoir vu cinq manifestants avec des blessures par balles, et la foule pénétrer dans le stade. Plusieurs leaders de l’opposition notamment, Cellou Dalein Diallo, Sydia Touré et François Fall, ont été bloqués par des policiers alors qu’ils tentaient de se rendre à la marche.
D’autres témoins ont quant à eux affirmé que le commissariat de police du quartier de Belle Vue a été incendié par les manifestants
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Depuis le milieu de la journée, des milliers de manifestants se sont dirigés vers le stade du 28-septembre, attaquant les forces de l’ordre qui ont été par le capitaine Camara qui avait interdit toute manifestation ce jour
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De gros renforts, déployés aux endroits stratégiques de la capitale guinéenne pour empêcher aux habitants de descendre dans la rue en milieu de journée, ont riposté à coup de matraques et de bombes lacrymogènes, faisant ainsi de nombreux blessés.
Durant le week-end, des milliers de Guinéens se sont rassemblés à Labé, au coeur du massif du Fouta Djalon, dans le nord du pays, pour protester contre la venue du capitaine Camara qui avait déployé un dispositif de sécurité important pour que sa visite se déroule sans incident.
Ces multiples manifestations sont la réponse à l’appel lancé par l’opposition guinéenne qui depuis des mois proteste contre le capitaine Moussa Dadis Camara qui, ayant pris le pouvoir en en 2008 à la faveur d’un coup d’Etat militaire, n’exclut pas de se présenter à l’élection présidentielle prévue début 2010
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Les bailleurs de fonds de la Guinée, de même que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui joue les médiateurs, ont invité le capitaine de la junte guinéenne à ne pas se présenter en 2010, même si ce dernier qui ne s’est toujours pas prononcé officiellement, a confié à des diplomates qu’il sera candidat.
Manifestation sanglante à Conakry: une centaine de morts selon des témoins
http://www.africaguinee.com
mardi 29 septembre 2009
Conakry vient de vivre un lundi sanglant où des militaires ont tué une centaine de personnes selon , un dernier bilan.Des témoins sous couvert d’anonymat ont indiqué que les militaires bérets rouges sont aller à la morgue de l’hôpital Ignace Deen pour ramasser les corps dans des pick-up et les amener vers une destination inconnue.
A l’hôptal Ignace Deen, notre reporter a rencontré plusieurs blessés par balles qui racontent leur calvaire. »Le stade était plein, il y avait près de 100.000 personnes à l’intérieur et les bérets rouges ont fermé le stade avant de tirer sur les civils.Personnellement, j’ai compté une cinquantaine de cadavres à l’intérieur du stade.Ensuite les militaires nous ont poursuivi jusqu’à la belle-vue.J’ai été blessé durant la bousculade », témoigne un blessé alité à Ignace Deen.
Un autre témoigne: »J’étais au stade avec des milliers de manifestants.Les militaires ont tirer et je peux vous dire que beaucoup sont morts.J’ai reçu une balle au niveau du bras », nous confie ce blessé.
Par ailleurs, des avions MIG-21 ont silloné certains quartiers de Conakry et des patrouilles de pick-up sont toujours visibles sur plusieurs endroits de Conakry.
Au moins deux leaders de l’opposition sont actuellement détenus au Camp Alpha Yaya Diallo.Il s’agit de Cellou Dalein Diallo de l’UFDG et Sidya Touré de l’UFR.
Nous ne disposons d’aucune nouvelle sur les autres leaders politiques qui ont participé à cette manifestation sanglante à Conakry.
Au moins une dizaine d’opposants tués par les forces de l’ordre
http://www.lejourguinee.com
Écrit par AFP 28-09-2009
Des dizaines de cadavres ont été apportés lundi à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Donka, à Conakry, après un rassemblement de l’opposition dispersé dans le sang par les forces de l’ordre, a affirmé à l’AFP un médecin, sous couvert de l’anonymat. Au moins une dizaine de personnes dont les corps portaient des traces de balles ont été tuées par les forces de l’ordre quand elles ont dispersé un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers d’opposants dans un stade, a constaté l’AFP. D’autres journalistes ont affirmé avoir vu au moins 27 cadavres.
Deux anciens Premiers ministres guinéens, dirigeants de partis d’opposition, MM. Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ont été blessés au cours de ces violences puis ont été arrêtés et conduits dans un camp militaire, a affirmé à l’AFP l’épouse de M. Diallo.
Auparavant, de nombreux tirs avaient été entendus dans l’enceinte du stade du 28-septembre où plusieurs dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées selon une estimation de l’AFP.
Deux anciens Premiers ministres guinéens, dirigeants de partis d’opposition, MM. Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ont été blessés au cours de ces manifestations puis conduits dans un camp militaire, selon l’épouse de Cellou Dalein Diallo, candidat à l’élection présidentielle et leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UDFG).
Sous couvert de l’anonymat, une source gouvernementale a confirmé leurs arrestations.
Selon Mme Halimatou Diallo, les deux hommes avaient d’abord été évacués à la clinique Ambroise Paré où « des militaires sont venus les chercher. Ils les ont extraits de la clinique et les ont emmenés au camp Alpha Yaya Diallo », siège de la junte au pouvoir depuis décembre.
La foule de manifestants voulait manifester lundi sont opposition à une éventuelle candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à l’élection présidentielle de janvier en Guinée.
Ces violences interviennent au moment où la communauté internationale fait pression sur le chef des putschistes, au pouvoir depuis le coup d’Etat du 23 décembre 2008, pour qu’il respecte ses engagements de ne pas se présenter à l’élection et de laisser le pouvoir aux civils.










se cacher derriere l’armée et dire qu’on ne la controle plus est trés pathétique. Le capitaine moussa dadis camara veut tout simplement fuir ses responsabilités dans les emeutes du 28 septembre 2009 et veut se laver des 157 morts sans compter les corps qu’on n’a caché, les coprs disparus et les blessés. c’est vraiment paradoxale lorsque les africains se plaignent qu’on les traite de sauvages et de barbares. A votre avis c’est pas un acte de barbarie et de sauvagerie ca! l’afrique doit toujours avoir honte aux yeux de la communauté internationale et quand il s’agit du pouvoir l’africain oublie ce que signifie la democratie.
Quel dommage pour des gens aussi intelligents
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