Emeute à Kampala – septembre 2009

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Ouganda: les Bagandas se révoltent, Museveni dans la tourmente


De Hervé BAR 13 septembre 209

NAIROBI — A deux ans de l’élection présidentielle, la tension monte en Ouganda, où le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, fait face à une grave crise politique après la révolte des partisans d’un puissant roi coutumier du sud du pays.

A la surprise générale, des manifestations spontanées des partisans du « Kabaka » (roi) Ronald Muwenda Mutebi II, vénéré souverain des Bagandas, la principale ethnie du pays, ont éclaté jeudi à Kampala et dégénéré en graves émeutes.

Difficilement contenues par la police et l’armée, les violences ont finalement cessé samedi et les affrontements ont fait au moins 14 tués, avec 600 arrestations, selon un nouveau bilan de la police établi dimanche, marquant une très nette crispation de la situation politique.

Les Bagandas peuplent le Buganda, puissant royaume pré-colonial du sud du pays qui a tenu tête à l’envahisseur britannique, et donné son nom à l’Ouganda contemporain.

Largement majoritaires dans la capitale, ils ont toujours eu une influence politique et économique déterminante au sein de « l’Ouganda utile », le sud prospère et développé du pays.

Dans la traditionnelle rivalité Nord nilotique/Sud bantou qui structure depuis l’indépendance tous les soubresauts de la vie politique ougandaise, les Bagandas, malgré leur rayonnement, n’ont que brièvement accédé au pouvoir à l’indépendance.

Opprimés sous les présidents nordistes (Milton Obote, Idi Amin Dada et Tito Okello), ils ont trouvé en Museveni, un sudiste de l’ethnie minoritaire des Banyankole, un allié de circonstance qui, fort opportunément, a rétabli symboliquement en 1993 la royauté du Buganda, sous le contrôle de l’Etat fédéral.

« La récompense de Museveni a été un soutien sans retenue des Baganda aux élections de 1996, 2001 et 2006 », rappelait vendredi le journal Monitor (opposition).

Depuis deux ans cependant, les nuages se sont accumulés sur cette alliance, de nombreux Bagandas aspirant à s’émanciper de la tutelle museveniste.

Les sujets du Kabaka estiment également avoir été trahis au fil des ans par « un gouvernement autocratique qui tente de monopoliser les ressources », selon un récent manifeste baganda, de leur terre natale, et instrumentalise à son profit les rivalités ethniques.

Les émeutes de cette fin de semaine précipitent donc la fin de ce mariage de raison. « Le gouvernement a probablement perdu le Buganda. Il s’est tiré une balle dans le pied », juge un député de l’opposition, Benson Obua-Ogwal.

« La manière dont le chef de l’Etat jonglera dans ses relations avec cette région stratégique, peuplée et prospère est pourtant la clé pour avoir une chance de remporter la présidentielle de 2011 », relève le Monitor.

Museveni se retrouve ainsi encore un peu plus isolé, alors qu’il doit faire face par ailleurs à un nouvel adversaire redoutable: l’opposant Olara Otunnu, de retour au pays depuis fin août après 23 ans d’exil.

Ancien ministre, ex-secrétaire général adjoint de l’ONU, M. Otunnu (un Acholi du nord) est une personnalité compétente et très respectée sur la scène internationale.

« Le climat général est actuellement très tendu, le régime est nerveux, fragile. Et avec les élections à venir, il va bien sûr jouer les communautés les unes contre les autres », affirme M. Obua-Ogwal.

Dans son bras de fer avec le Kabaka, Museveni semble avoir choisi pour le moment l’épreuve de force. Il entend passer une nouvelle loi définissant les royaumes coutumiers comme de simples « institutions culturelles ».

A 65 ans, dont 23 au pouvoir, l’ancien guérillero a clairement prévenu lundi les représentants Baganda: « nous avons combattu de nombreuses batailles, nous gagnerons celle-là aussi ».

Mais pour le Monitor, « la confrontation est potentiellement explosive, elle ne peut avoir qu’un vainqueur et pourrait mettre le pays en lambeaux ».

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Ouganda: retour au calme à Kampala après de violentes manifestations

11 septembre 2009

KAMPALA — Un calme relatif régnait vendredi à Kampala, où l’armée est venue prêter main forte à la police au lendemain d’affrontements entre forces de l’ordre et partisans d’un souverain traditionnel qui ont fait au moins cinq morts.

« Kampala est calme actuellement. Il y a eu des problèmes ici et là ce matin. Nous avons reçu le renfort de nos amis de l’armée, et la situation s’est normalisée », a indiqué à l’AFP le chef de la police, le major-général Kayihura.

Après une journée de violences jeudi qui ont semé la panique et le chaos dans le centre-ville, les manifestations se sont déplacées dans la nuit vers des quartiers périphériques de la capitale.

Vendredi matin, des affrontements sporadiques mettaient aux prises jeunes émeutiers qui brûlaient des pneus, érigeaient des barricades sur les routes et jetaient des pierres, aux forces de l’ordre, qui de leur côté tiraient en l’air ou faisaient usage de gaz lacrymogènes.

Quadrillé par la police, le centre-ville est resté désert, et le calme est revenu progressivement au cours de la journée.

Cinq personnes ont été tuées depuis jeudi, selon la police, dans des circonstances qu’elle n’a pas précisées.

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Des médias locaux ont fait état d’au moins huit morts, dont un enfant de 12 et sa mère, tués par balles. Une autre femme a été tuée par une balle perdue vendredi matin.

L’organisation Human Rights Watch a accusé la police de faire un usage disproportionné de la force, dont des tirs à balles réelles.

Ignorant ces critiques, le major-général Kayihura a averti que les forces de l’ordre « ouvriront le feu sur toute personne qui participe à des attaques des installations de la police ».

« Le gouvernement ne se laissera pas intimider par les violences », a prévenu le président Yoweri Museveni, dans une déclaration radio-diffusée.

Les manifestants sont des partisans du Kabaka (roi) Ronald Muwenda Mutebi II, souverain traditionnel des Baganda, l’une des principales tribus ougandaises, implantée dans le sud du pays et majoritaire dans la capitale.

Ils protestent contre les difficultés rencontrées par l’entourage du Kabaka pour organiser un déplacement samedi dans un district au nord-est de Kampala, visite à laquelle s’opposent les membres d’une petite tribu rivale, les Banyala.

Les sujets du Kabaka accusent le gouvernement d’avoir pris partie en faveur des Banyala pour empêcher la visite royale.

Dans son allocution, le président Museveni a déclaré s’être entretenu par téléphone mercredi soir avec le Kabaka, auquel il a indiqué que le rassemblement de samedi « n’aurait pas lieu tant que certaines conditions (…) ne sont pas remplies ».

Demandant au roi Mutebi II de « rester éloigné de la politique », le chef de l’Etat ougandais a mis en cause des « éléments étrangers » qui auraient soutenu ceux qui veulent « saboter le gouvernement ». Le quotidien New Vision (pro-gouvernemental) accuse nommément la Libye.

Le gouvernement a par ailleurs ordonné la fermeture de trois radios privées, accusées « d’avoir incité aux émeutes », au lendemain de la suspension d’une autre radio locale.

Ces violences illustrent les tensions à l’approche de l’élection présidentielle de 2011, et l’influence politique déterminante du Buganda, premier des royaumes coutumiers du pays.

L’Ouganda actuel tire son nom de l’ancien royaume des Baganda, le Buganda, qui couvrait autrefois les régions les plus au sud du pays, dont Kampala.

De nombreux Baganda, qui révèrent Mutebi II, estiment aujourd’hui être marginalisés par le régime Museveni, qui avait pourtant accepté en 1993 la restauration du Buganda et d’autres petits royaumes, sous le contrôle de l’Etat fédéral.

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Reprise des affrontements à Kampala

11/09/09

Au moins cinq personnes ont été tuées jeudi lors des émeutes qui ont secoué Kampala, où des affrontements sporadiques entre jeunes partisans d’un souverain traditionnel du sud de l’Ouganda et policiers ont repris vendredi matin, a-t-on appris de sources concordantes.

Trois personnes ont été tuées dans le centre-ville de Kampala, et deux autres à Mukono et Mityana, des quartiers périphériques de la capitale, a déclaré la porte-parole de la police, Judith Nabakooba. Un précédent bilan, établi au soir des violences, faisait état de deux morts, toujours selon la police. Les émeutes avaient éclaté lors d’une manifestation spontanée de partisans du Kabaka, souverain traditionnel du royaume du Buganda (dans le sud de l’Ouganda).

Quelques centaines de personnes ont brûlé des pneus, érigé des barricades sur plusieurs avenues, incendié des véhicules, semant la panique et le chaos dans le centre ville. Déployée en masse, la police s’est violemment opposée aux manifestants. Les violences ont repris vendredi matin dans plusieurs quartiers périphériques, alors que le centre-ville était désert et la plupart des commerces fermés.

Des détonations d’origine indéterminée étaient audibles en provenance de ces quartiers périphériques où policiers et militaires tentaient d’empêcher les rassemblements de manifestants qui incendiaient des pneus et montaient des barricades. (belga/mb)

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8 killed in Kampala riots

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11 septembre 2009

At least 8 people have been killed in riotsin Kampala’s central business district, Uganda, on Thursday, as Buganda monarchists protested what they say is government mistreatment of their King, Ronald Mutebi.

Among the dead is a policeman who, according to reports, was shot near the Total petrol station in the suburb of Nsambya by rioting youth after they disarmed him.

Three civilains were killed by police in the city centre, one in the Bwaise area, and another in Nateete.

Nsambya, where the policeman is killed, is where the main Catholic-run hospital in Kampala and the US embassy are based.

Tension has been mounting in recent weeks between the central government and members of the Buganda kingdom over land rights, and a recent decision by the state to block the King from travelling to a part of his kingdom where local residents resent him.

Military Police took to the streets of Kampala, firing live ammunition to disperse Buganda pro-monarchist protesters.

President Yoweri Museveni is expected to address a press conference on the tensions later Thursday evening.

Several roads in Kampala city centre have been blocked leading to heavy traffic. Buganda Road, Said Barre and Rashid Kamis roads have been blocked by police to contain the situation.

Military police has also been deployed in the city centre.

Meanwhile, the government is yet to come out with a conclusive position on the Kabaka’s visit to Kayunga.

Speaking to journalists earlier on Thursday, the minister for information Kabakumba Matsiko said the government would have a position before Saturday. She said that consultations where still going on and called for calm.

President Museveni was on Thursday scheduled to meet MPs from the Buganda region to discuss the ongoing tribal tension between the Baganda and the Banyala. The Banyala in Kayunga have violently protested the Kabaka’s visit.

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Riots in Uganda’s capital kill 7 people

(AP) – 1à septembre 2009

KAMPALA, Uganda — At least seven people were killed in Uganda when supporters of the traditional ruler of the country’s largest ethnic group clashed with security forces in the country’s capital.

AP photographer Stephen Wandera counted seven bodies as police and the army clashed with stone-throwing protesters who burned tires Thursday in Kampala. The fatalities all appeared to be civilians.

Several other people were injured as protesters set stacks of tires on fire and threw stones at police vehicles. The security forces responded by firing in the air and at apartment blocks from which residents were throwing stones.

The clashes began when a representative of the traditional ruler of the Buganda kingdom, Uganda’s largest ethnic group, was prevented from traveling to a region northeast of the capital to prepare for a political rally Saturday.

The Buganda advocate a federal system, which would strengthen their traditional ruler’s influence. This has been resisted by the central government, led by President Yoweri Museveni. Currently the country’s traditional rulers are restricted to a largely ceremonial role.

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Ugandan security forces clash with rioters, 3 dead-media

Thu Sep 10, 2009

By Jack Kimball

KAMPALA, Sept 10 (Reuters) – Ugandan security forces fired tear gas and live bullets in Kampala on Thursday during running battles with rioters that killed at least three people, local media and witnesses said.

Military police in armoured personnel carriers along with riot police and other security officers fought scores of rioters who were tossing stones and burning tyres in Kampala’s business district, according to a Reuters witness.

The violence was sparked by a disagreement between police and a senior official from Buganda, one of the east African country’s four ancient kingdoms, in a town east of the capital.

« They are rioting because (the official) was stopped by police from entering into Kayunga, » police spokeswoman Judith Nabakoba told Reuters by telephone.

Analysts say the row is about a power dispute between the government and the kingdom, which is largely restricted to a cultural and tribal role.

The Buganda is one of four ancient kingdoms abolished by a former leader Milton Obote in 1966 and restored by current President Yoweri Museveni in the early 1990s. Kingdoms have historically had tensions with the central government.

The Bugandan king is expected to travel to Kayunga on Saturday, making it likely that there will be more violence in the coming days.

Local radio reported that at least three people had been killed, but the police could not confirm the casualties.

Local television showed footage of a bloodied police officer lying on the ground from an apparent gun shot.

Maria Burnett, Uganda researcher at Human Rights Watch, told Reuters she saw one dead body brought to the mortuary and 25 injured at the hospital, some with gunshot wounds.

« We call on all sides to end the use of live ammunition, » she said.

Riots in Uganda are fairly common especially in the lead up and during elections, but protests rarely result in deaths. (Editing by David Clarke)

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Violences en Ouganda

11 sept. 2009

De violentes manifestations ont éclaté jeudi dans le centre-ville de Kampala. Des partisans du roi traditionnel des Baganda se sont opposés pendant quelques heures aux forces de l’ordre. Selon la police, il y aurait au moins deux morts et plusieurs blessés.

Des centaines de manifestants ont brûlé des pneus et érigé des barricades sur plusieurs avenues du centre-ville de la capitale ougandaise. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser. Une station d’essence a été incendiée, ainsi que des véhicules.

Ces manifestants étaient des partisans du roi Ronald Mutesi, souverain traditionnel des Baganda, l’une des principales tribus ougandaises, implantée dans le sud du pays.

Ils protestaient contre les difficultés faites à leur roi qui souhaitait se rendre dans une localité de la périphérie de Kampala, visite à laquelle s’opposaient les membres d’une tribu rivale, les Banyala.

Le gouvernement n’avait pas pris publiquement position sur ce délicat déplacement, alimentant le mécontentement des partisans du roi, dont l’influence politique est très importante dans la capitale.

L’Ouganda actuel tire son nom de l’ancien royaume des Baganda, le Buganda, qui couvrait autrefois les régions les plus au sud, dont Kampala.

Sept morts dans des violences en Ouganda

De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – 10 septembre 2009

KAMPALA, Ouganda — Des heurts entre des membres de l’ethnie Buganda et les forces de l’ordre ont fait sept morts jeudi à Kampala, la capitale de l’Ouganda, a-t-on constaté sur place.

Des membres de l’ethnie Buganda, majoritaire en Ouganda, ont manifesté jeudi pour protester contre l’interdiction faite à un de leurs représentants de quitter Kampala pour préparer un rassemblement politique samedi.

Les manifestants ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur les policiers et les soldats. Selon le photographe de l’Associated Press Stephen Wandera, au moins sept personnes, apparemment des civils, ont trouvé la mort lors des violences qui ont éclaté.

Les Bugandas militent pour un système fédéral en Ouganda, qui renforcerait l’influence de leurs représentants traditionnels. Le président Yoweri Museveni, favorable à un gouvernement centralisé, s’y oppose.

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Violentes manifestations dans le centre-ville de Kampala, au moins deux tués

1à septembre 2009

KAMPALA — Au moins deux personnes ont été tuées jeudi lors d’émeutes au centre de Kampala, nées d’une manifestation de partisans d’un souverain traditionnel du sud de l’Ouganda, a-t-on appris de sources concordantes.

« Les manifestants ont bloqué des routes et tentent de piller des magasins. La police est intervenue avec l’aide de l’armée, la situation est sous contrôle », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la police, Judith Nabakooba.

« Il y a eu des blessées et deux personnes ont été tuées », a indiqué un autre porte-parole de la police métropolitaine de la capitale, Henry Kalulu.

« L’une des victimes est un employé d’une société de sécurité privée qui gardait un magasin et a été tué à coups de pierres par des pillards », a expliqué M. Kalulu, affirmant ignorer les circonstances de l’autres décès.

Les émeutes, impliquant quelques centaines de personnes, ont éclaté dans le centre-ville, au marché de Kiseka et ses environs.

Les manifestants y ont brûlé des pneus et érigé des barricades sur plusieurs avenues, alors que la police utilisait des gaz lacrymogènes pour les chasser, a précisé un témoin. Une station d’essence du centre-ville a été incendiée, ainsi que des véhicules.

Déployée en masse, la police a bloqué les routes principales menant à ce secteur de la capitale, où de nombreuses détonations ont été entendues.

« Il y a des mouvements de foule, des explosions, vraisemblablement des grenades lacrymogènes, tout le centre ville est assez perturbé. Cela fait trois heures que cela dure », a raconté un témoin européen.

« Nous avons dispersé les émeutiers. Ils se concentraient dans le centre-ville, mais ils ont maintenant bougé vers des quartiers périphériques », selon M. Kalulu. Des affrontements sporadiques s’y poursuivaient en début de soirée, selon des témoins.

Les manifestants sont des partisans du Kabaka (roi) Ronald Mutesi, souverain traditionnel des Baganda, l’une des principales tribus ougandaises, implantée dans le sud du pays.

Ils protestaient contre les difficultés rencontrées par l’entourage du Kabaka pour organiser un déplacement samedi dans une localité de la périphérie de Kampala, visite à laquelle s’opposent les membres d’une tribu rivale, les Banyala.

Le gouvernement n’a depuis lors pas pris publiquement position sur ce délicat déplacement, alimentant le mécontentement des partisans du Kabaka, dont l’influence politique est très importante dans la capitale.

L’Ouganda actuel tire son nom de l’ancien royaume des Baganda, le Buganda, qui couvrait autrefois les régions les plus au sud, dont Kampala.

Suite à ces violences, le gouvernement a par ailleurs ordonné la fermeture d’une radio privée appartenant au royaume du Buganda, a-t-on appris de source officielle.

« Cette radio a abandonné sa mission d’aider au développement et s’est engagée dans des activités sectaires qui vont à l’encontre des régles médiatiques », a justifié le président du Conseil ougandais des médias (institution étatique), Godfrey Mutabazi.

Informations

Buganda is the kingdom of the Baganda people, the largest of the traditional kingdoms in present-day Uganda. The 5.5 million Baganda (singular Muganda; often referred to simply by the root word and adjective, Ganda) make up the largest Ugandan ethnic group, representing approximately 16.9% of Uganda‘s population. The name Uganda, the Swahili term for Buganda, was adopted by British officials in 1894 when they established the Uganda Protectorate, centered in Buganda.

Le Buganda est le royaume des 52 clans du peuple Baganda, le plus grand des royaumes traditionnels de l’Ouganda actuel. Les trois millions de Bagandas (au singulier Muganda, souvent dénommés simplement par la racine du mot ou de l’adjectif, Ganda) sont le plus important groupe ethnique de l’Ouganda, même s’il ne représente qu’environ 16,7 % de la population totale. Le nom d’Ouganda, le mot Swahili pour Bouganda a été adopté par les autorités britanniques en 1894 quand ils créèrent le protectorat ougandais, centré au Bouganda. Les frontières du Bouganda sont marquées par le Lac Victoria au Sud, le Nil Victoria à l’est et le Lac Kyoga au nord. Le langage Luganda est largement parlé au Buganda et est l’une des deuxièmes langues les plus populaires avec l’anglais en Ouganda.

~ par Alain Bertho sur 11 septembre 2009.

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