Affrontements à Port au Prince juin 2009

Nouvelles protestations étudiantes à Port-au-Prince : Un mort par balle

mercredi 10 juin 2009,
Etudiant en communication d’une ecole privee, Emmanuel Jean-Francois a ete abattu dans des circonstances non encore elucidees
Un étudiant d’une école de communication, Emmanuel Jean-François, a été tué par balles mercredi à Port-au-Prince, lors de nouvelles manifestations antigouvernementales sur fond de revendications sociales organisées à l’instigation des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti.
Retrouvé avec le badge de son école, l’Iscof, le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l’Hôpital de l’Université d’Etat.
Aucune précision n’était encore disponible sur les circonstances dans lesquelles s’est produit le premier incident meurtrier de la mobilisation étudiante dont l’objectif premier était la promulgation de la loi révisant à la hausse le salaire minimum.
En dépit de la présence moins importante des manifestants autour des facultés de l’UEH, comparativement à mardi, la journée a été marquée par de nouveaux incidents.
A l’HUEH, tous les patients admis à la maternité, de meme que les enfants soignes a la pediatrie, ont dû être évacués en raison de l’atmosphere rendue insupportable par l’usage excessif de gaz lacrymogenes.
Quant au service d’urgence, il a ete vide de ses malades en tres peu de temps.
La panique etait egalement a son comble au college Colimon Boisson, une ecole primaire de la capitale. De jeunes eleves intoxiques sont tombes en syncope tandis que parents, enseignants et riverains ne pouvaient pas tenir en place.
A la Faculté d’ethnologie, un presume sympathisant du mouvement aurait été désarmé par des étudiants après avoir tenté de s’infiltrer parmi les protestataires en possession d’un pistolet 9mm, selon des témoignages recueillis sur place. L’inconnu serait parvenu à prendre la fuite au moment où la police dispersait la manifestation à coups de grenades lacrymogènes.
En fin d’apres-midi, un juge de paix, Samuel Brulais, accompagne d’un agent de la police scientifique, a pu recuperer l’arme a feu apres le constat legal.
Les etudiants de la faculte, qui avaient auparavant informe de l’incident Me Aviol Fleurant, avocat du rectorat de l’UEH, ont exprime leur soulagement face au denouement de cette affaire. spp/Radio Kiskeya
Policia patrulla Puerto Príncipe tras disturbios

10 juin 2009
Policías armados patrullaron hoy lugares céntricos de Puerto Príncipe, donde el martes último miles de personas se manifestaron en demanda de un reajuste del salario mínimo en Haití.
Manifestantes llegados de varios distritos de la capital haitiana quemaron neumáticos y erigieron barricadas para exigir la promulgación de una ley que aumente el salario mínimo hasta el equivalente a cinco dólares.
Desde días atrás, estudiantes de la universidad pública comenzaron la demanda, que se había limitado a los predios de ese centro de estudios.
La llegada de residentes de las zonas marginales incrementaron la participación en los disturbios, que fueron enfrentados por la policía y durante los cuales los manifestantes quemaron algunos vehículos.
Mientras reina hoy cierta tensión en la capital, ninguna organización se ha atribuido el liderazgo de la protesta, similar a la que en 2008 le costó el cargo al ex primer ministro Jacques Edouard Alexis luego de 10 días de manifestaciones iniciadas en el norte de Haití y continuadas en la capital. Fin
Violentas manifestaciones por la revalorización del salario mínimo en Haití
![]()
10 juin 2009
PUERTO PRÍNCIPE (AFP) — Miles de personas se manifestaron el martes en el centro de la capital de Haití, Puerto Príncipe, donde jóvenes encolerizados atacaron vehículos, constató AFP.
Estudiantes de la Universidad del Estado manifiestan desde hace varios días exigiendo la promulgación de una ley que prevea el aumento a cinco dólares del salario mínimo diario en Haití en el sector de la subcontratación.
El salario mínimo por día en la actualidad es de menos de un dólar.
El martes, el movimiento tomó una nueva magnitud con la participación de miles de personas llegadas de diferentes barrios de Puerto Príncipe.
Los manifestantes levantaron barricadas encendidas en varias calles de la ciudad, bloqueando la circulación, y hubo jóvenes que lanzaron piedras contra los vehículos.
Calma tensa en la capital haitiana tras disturbios
10 de junio de 2009
Puerto Príncipe, 10 (PL) Policías armados patrullan hoy puntos céntricos de la capital haitiana, donde la víspera miles de personas protestaron en demanda de un reajuste del salario mínimo.
Manifestantes llegados de varios distritos capitalinos quemaron neumáticos y erigieron barricadas para exigir la promulgación de una ley que aumente el salario mínimo hasta el equivalente a cinco dólares.
Desde días atrás, estudiantes de la universidad pública comenzaron la demanda, que se había limitado a los predios del centro.
La llegada de residentes en las zonas marginales dieron una nueva magnitud a los disturbios, que fueron enfrentados por la policía y durante los cuales los manifestantes quemaron algunos vehículos.
Ninguna organización se ha hecho responsable del movimiento de protesta, similar al que el año pasado costó el cargo al ex primer ministro Jacques Edouard Alexis después de 10 días de manifestaciones iniciadas en el norte del país y reeditadas en esta capital.
En aquella ocasión los disturbios estallaron después que el gobierno decretara un aumento en algunos de los productos de la canasta básica.
Les étudiants manifestent pour un salaire minimum
http://www.rfi.fr
10/06/2009
Des affrontements entre la police et des milliers de manifestants ont encore eu lieu mardi 9 juin à Port-au-Prince. Les étudiants réclament depuis la semaine dernière l’entrée en vigueur d’un nouveau salaire minimum.
L’agitation a commencé début juin dans les rues de Port-au-Prince. S’agrégeant à un mouvement de grève des cours que les étudiants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie avaient entamée il y a plus d’un mois pour exiger du Rectorat de meilleures conditions de travail, d’autres étudiants des universités publiques et privées se sont aussi mis à réclamer des changements, mais en centrant toute leur action sur une grande revendication emblématique : le salaire minimum journalier à 200 gourdes, c’est-à-dire 5 dollars.
Cette augmentation, substantielle puisque l’actuel SMIC n’est que de 70 gourdes, a en fait déjà été votée, et très massivement, par le parlement. Le Sénat l’a même approuvée à l’unanimité le 5 mai dernier. Mais le président René Préval rechigne à promulguer la nouvelle loi : il a été mis en garde par le patronat qui pronostique, si elle est appliquée, une hausse vertigineuse du chômage. L’Association des industries d’Haïti (ADIH), en agitant le spectre de la perte d’une moitié des 25 000 emplois du secteur textile, s’oppose ainsi au nouveau salaire minimum, sans écarter a priori la possibilité d’une réévaluation progressive, à négocier avec le gouvernement et le parlement.
A leurs demandes initiales, les étudiants en ont ajouté une autre entretemps : la remise en liberté de tous leurs camarades interpellés lors des manifestations des derniers jours. Car le mouvement a été marqué par des actes de violence : voitures incendiées, jets de pierre, barricades, auxquels la police nationale et les forces onusiennes de la Minustah ont répondu «brutalement», selon des témoins, par un usage immodéré des gaz lacrymogènes. Ainsi, le RNDDH (Réseau national de défense des droits humains) a déploré «l’intervention barbare des forces de l’ordre dans l’enceinte de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti».
Cette effervescence embarrasse en tout cas le chef de l’Etat et le gouvernement, qui recherchent le moyen de faire baisser la tension. Elle les inquiète d’autant que les étudiants semblent avoir été rejoints mardi dans la rue par d’autres secteurs, venus de plusieurs quartiers de la capitale, et ce en pleine campagne électorale.
Le second tour des sénatoriales partielles se tient en effet le 21 juin prochain. Il fait suite à un premier tour très contesté pour cause d’abstention record et parce que les listes du parti Lavalas avaient été exclues du scrutin. Lavalas a d’ailleurs prévu de rééditer pour ce second tour son opération «portes fermées».









