Affrontements à Athènes janvier 2009

24 janvier 2009
Anarchists clash with Greek police in Athens march

Sat Jan 24, 2009
ATHENS (Reuters) – Anarchists threw fire bombs and clashed with Greek police in Athens on Saturday during a march to parliament by more than 1,000 demonstrators protesting over the police killing of a teenager last month.
« About 150 anarchists who broke away from the rally threw rocks at the police who responded with teargas, » said a police official, who declined to be named. « Later, they threw fire bombs at the offices of the defense minister. »
The anarchists set on fire a newspaper kiosk and a bus station and caused minor damages to four banks in the center of the Greek capital. Police chased small groups of youths around the city center and detained at least two people.
Protests also took place in the southwestern Greek port of Patras, where three newspapers’ buildings, a journalists union and three banks suffered slight damage.
Greece witnessed the worst riots in decades in December, triggered by the fatal police shooting of a 15-year-old boy and fueled by anger at economic hardships and government scandals.
On Thursday, a protest march against an acid attack on an immigrant cleaner, who was a union activist, caused vandalism by groups of anarchists, who clashed with police.
(Reporting by Angeliki Koutantou and Renee Maltezou; Editing by Richard Balmforth)
Heurts entre jeunes manifestants et policiers à Athènes

24 janvier 2009
Des heurts ont opposé samedi à Athènes la police et des protestataires lançant des pierres à l’issue d’une manifestation dont la participants demandaient la libération de jeunes arrêtés en décembre au cours du mouvement de mobilisation des étudiants et lycéens, selon les médias.
Le cortège a défilé pacifiquement devant le parlement grec et la manifestation tirait vers sa fin lorsque quelques protestataires ont commencé à lancer des pierres sur des immeubles de banques et sur la police, a rapporté la radio privée Skai Radio. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon cette source. Selon une source policière, 800 personnes ont manifesté dans le centre d’Athènes avant d’allumer des feux dans un square situé sur le campus de l’université. Cette source n’a pas parlé d’incidents. Plus de 20 jeunes, dont des mineurs, avaient été arrêtés en décembre après une vague de manifestations sans précédent accompagnées d’émeutes à la suite de la mort, le 6 décembre à Athènes, d’un adolescent de 15 ans, Alexis Grigoropoulos, tué par un policier. Des centaines de commerces avaient été pillés et mis à sac et des postes de police attaqués au cours de ces manifestations marquées par de violents affrontements entre jeunes et policiers. (DAD)
9 janvier 2009
Gréce: Jeunes et policiers se sont à nouveau affrontés à Athènes

ATHENES (AFP) — Jeunes et policiers se sont à nouveau affrontés à Athènes vendredi, à l’issue d’un défilé dans le centre ville de près de 3.000 enseignants, étudiants et élèves contre la politique du gouvernement de droite.
Des escarmouches ont d’abord opposé, devant le siège de l’Université, des dizaines de jeunes encagoulés et des policiers des forces anti-émeutes (MAT), qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Les fauteurs de trouble ont mis le feu à des poubelles et lancé des morceaux de bois et des pierres sur les policiers.
Les incidents se sont poursuivis dans la zone, fermée à la circulation et où des centaines de manifestants sont restés massés. D’importantes forces anti-émeutes ont chargé à plusieurs reprises pour les disperser, effectuant de nombreuses interpellations.
Parmi les personnes interpellées à l’écart des échauffourées figuraient notamment 14 avocats, relâchés après une intervention du barreau d’Athènes, tandis que des journalistes et opérateurs ont été pris à partie par des policiers.
L’influente Union des journalistes d’Athènes (ESHEA) a protesté auprès du ministère de l’Intérieur contre « ces attaques brutales et passages à tabac ».
« Il peut y avoir eu des excès condamnables, nous enquêtons à ce sujet, mais la police a fait son travail », a commenté le ministre, Procopis Pavolopoulos, sur la télé Méga.
En début de soirée, le calme était revenu après une ultime charge des MAT contre un groupe rassemblé près du siège de la police pour protester contre les interpellations.
La manifestation de départ, du siège de l’Université jusqu’au parlement, commémorait la mort du professeur Nikos Temponéras, tué en 1991 à coups de barre de fer par un syndicaliste de droite à Patras (ouest).
Elle intervient un mois après la mort d’un adolescent tué par un policier à Athènes, qui avait déclenché une série de manifestations et troubles urbains à travers le pays.
« Temponéras vit, lutte pour la démocratie, la paix, l’éducation et l’emploi », proclamait la banderole du syndicat des professeurs du secondaire, l’Olme, en tête du cortège.
« A bas le gouvernement des assassins », « L’argent pour l’éducation et non pas pour les banquiers », « A bas le gouvernement du sang, de la pauvreté et des privatisations », lisait-on sur d’autres banderoles.
Le centre ville avait été bouclé à la circulation, et de très nombreuses forces anti-émeutes y avaient été déployées.

Greek police fire teargas at stone throwing youths

Fri Jan 9, 2009
By Renee Maltezou
ATHENS (Reuters) – Greek police fired teargas at hundreds of stone-throwing youths after an anti-government march in Athens Friday, sparking fears of a return to the street violence which rocked the country last month.
Several thousand students, teachers and public sector workers marched to parliament in protest at the conservative government’s policies, just over a month after the police shooting of a teen-ager unleashed the worst riots in decades fed by anger at youth unemployment and political scandals.
« Schools not bombs. Funds for education » read one banner, while marchers chanted: « These are the government’s last days. » Many shouted slogans against the Israeli invasion of Gaza.
Hundreds of anarchists waving black flags and wearing gas masks broke away from the march outside the university and threw stones and bottles at police, who responded with teargas.
Riot police with shields shut down roads and detained dozens of demonstrators in central Athens, where business groups estimate last month’s riots caused 1 billion euros in damage and lost business.
« Thousands of protesters walked peacefully to parliament until anarchists threw bottles and stones at police, » said a police official who declined to be named. « Police are chasing them around the city centre and have begun to make arrests. »
The protest came two days after Prime Minister Costas Karamanlis announced a cabinet reshuffle aimed at shoring up the popularity of his government, which has fallen well behind the Socialist opposition party in opinion polls.
Newly-appointed Education Minister Aris Spiliotopoulos pledged Thursday to listen to all sides before implementing controversial education reforms, which would allow the introduction of private universities in Greece.
« It doesn’t mean anything if the minister changes especially if the government’s policy remains the same, » said 33-year-old Nausika Tsima, a student, outside parliament.
Local media reported that a policeman shot with a Kalashnikov assault rifle by an unidentified gunman Monday was in a serious condition in hospital Friday.
Authorities have said the weapons used in the attack in the central Athens Exarchia district was the same used by the left-wing Revolutionary Struggle guerrilla group.
(Editing by Daniel Flynn)
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Greece riots rise again as youths, police clash
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Thanassis Stavrakis
Jan. 9, 2009
First major test of government’s ‘zero tolerance’ policy; at least 6 detained
ATHENS, Greece — Masked youths clashed with police in central Athens Friday in the first major test of the Greek government’s vow to crack down on violent protesters after a month of nationwide riots.
A group of demonstrators broke away from a rally by thousands of students protesting government education reforms and hurled rocks and flares at riot police who responded with tear gas and flash grenades. At least six protesters were detained, an Associated Press reporter witnessed.
The rally was the first demonstration since conservative Prime Minister Costas Karamanlis vowed tougher policing to counter the « catastrophic violence » of nationwide riots last month sparked by the police’s fatal shooting of a teenager on Dec. 6.
Manifestation d’enseignants et étudiants à Athènes, incidents avec la police
AFP
9 janvier 2009
ATHENES – Des incidents se sont produits vendredi à Athènes à l’issue d’une manifestation qui a réuni près de trois mille enseignants, étudiants et élèves à l’appel de leurs syndicats respectifs pour dénoncer la politique du gouvernement de droite, a constaté une journaliste de l’AFP.
Des escarmouches ont en effet opposé, devant le siège de l’Université, des dizaines de jeunes cagoulés et des policiers des forces anti-émeutes, qui ont fait usage des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Toujours à la fin du défilé, des jeunes ont mis le feu à des poubelles et lancé des morceaux de bois et des pierres sur les policiers. Quelques centaines de manifestants restaient massés, en fin d’après-midi autour du siège de l’Université d’Athènes, surveillés par d’importantes forces policières.
La manifestation était organisée à l’occasion de la commémoration de la mort du professeur Nikos Temponéras, tué en 1991 à coups de barre de fer par un syndicaliste de droite à Patras (ouest).
Elle intervient un mois après la mort d’un adolescent, tué par un policier à Athènes, qui avait déclenché une série de manifestations et émeutes à travers le pays.
Vendredi, les manifestants s’étaient rassemblés devant le siège de l’Université d’Athènes, dans le centre-ville, avant de défiler dans les rues de la capitale et jusqu’au Parlement sur la place Syntagma.
« Temponéras vit, lutte pour la démocratie, la paix, l’éducation et l’emploi », proclamait une banderole signée par le syndicat des professeurs du secondaire, l’Olme, derrière laquelle marchaient les manifestants.
« A bas le gouvernement des assassins », « L’argent pour l’éducation et non pas pour les banquiers », « A bas le gouvernement du sang, de la pauvreté et des privatisations », lisait-on sur d’autres banderoles.
Le centre de la capitale était bouclé à la circulation et de nombreuses forces anti-émeutes étaient présentes dans les rues d’Athènes.
(©AFP / 09 janvier 2009 15h22)
Heurts entre manifestants et policiers dans les rues d’Athènes
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9 janvier 2009
ATHENES — Des heurts ont opposé des jeunes et des policiers à Athènes vendredi, en marge d’une manifestation contre la réforme de l’éducation décidée par le gouvernement grec.
Cette manifestation, la première depuis le remaniement ministériel de mercredi, représentait un test pour le gouvernement après les violentes émeutes qui ont agité le pays le mois dernier. Le Premier ministre conservateur Costas Karamanlis s’est engagé à contrer la « violence catastrophique » qui avait été déclenchée par la mort d’un adolescent, tué le 6 décembre à Athènes par un policier.
Plusieurs milliers de personnes participaient à cette manifestation, une des trois organisées vendredi dans la capitale grecque. Environ 2.000 personnes s’étaient précédemment rassemblées dans le calme pour protester contre l’opération israélienne dans la Bande de Gaza.
Des étudiants et des employés de l’université montaient la garde autour des bâtiments du campus, pour empêcher les manifestants de les utiliser comme base, comme ils l’avaient fait en décembre.
« Une fois que les manifestants entrent dans les campus, la situation devient plus compliquée parce qu’il y a risque de blessures », a déclaré le recteur de l’université Konstantinos Moutzouris à l’Associated Press. « Le plus important est de les empêcher d’entrer ».
Trois manifestations étaient prévues vendredi contre des réformes en matière d’enseignement et contre l’offensive israélienne dans la Bande de Gaza, selon les organisateurs.
Les émeutes du mois de décembre ont endommagé ou détruit des centaines de commerces et d’agences bancaires, et ont accentué la pression sur le gouvernement conservateur, très impopulaire.
Lundi, un policier anti-émeute a été sérieusement blessé par balles alors qu’il montait la garde devant le ministère de la Culture, au centre d’Athènes.










