Emeute à Shenzhen 深圳 novembre 2008

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Emeutes antipolicières en Chine: la famille d’un motocycliste tué dédommagée


9/11/2008

AFP

Les autorités chinoises de la ville de Shenzhen (sud) ont accordé une compensation financière à la famille d’un motocycliste dont la mort a déclenché vendredi des violences antipolicières, selon la presse officielle de dimanche.

Le gouvernement local a déboursé 20.000 yuans (2.200 euros) en guise d’indemnisation, a affirmé le Quotidien de la jeunesse de Pékin.

Les violences avaient éclaté vendredi après la mort de Li Guochao, 31 ans, décédé après avoir tenté d’échapper à un contrôle routier, selon la version policière.

Après que l’une des personnes participant au contrôle eut jeté sur Li son talkie-walkie, le motocycliste a perdu le contrôle de son véhicule puis heurté un réverbère. Il est décédé quelques heures plus tard à l’hôpital.

Après le décès de Li, sa famille a transporté le corps devant le bâtiment du détachement de la police de la route, faisant exploser des pétards, comme c’est la coutume lors d’un décès en Chine. La situation a alors dégénéré.

Environ 400 personnes ont assiégé un bâtiment de la police, jetant des projectiles et incendiant un véhicule. La foule a été dispersée samedi après l’envoi de forces de l’ordre.

Le policier qui avait jeté sa radio sur le motocycliste été placé en détention, selon la police.

La réaction de la famille de la victime illustre la suspicion qui entoure la police en Chine, accusée régulièrement d’agir en toute impunité et d’être corrompue.

Retour au calme à Shenzhen après une émeute, selon la police



08/11/08

La situation est redevenue calme samedi à Shenzhen, dans le sud de la Chine, après l’attaque d’un bâtiment de la police de la route par une foule protestant contre la mort d’un motocycliste, a affirmé la police, qui a rejeté toute implication dans ce décès.

Les violences ont été provoquées par la mort vendredi à son arrivée à l’hôpital de Li Guochao, âgé de 31 ans, selon un communiqué de la police de Shenzhen diffusé samedi.

Il avait été grièvement blessé après avoir tenté de franchir un contrôle mis en place par des autorités locales à Bao’An, le plus peuplé des six districts de Shenzhen, la métropole industrielle du sud, selon le texte.

Après que l’une des personnes participant au contrôle eut jeté sur Li son talkie-walkie, le motocycliste a perdu le contrôle de son véhicule et est allé heurter un pylône. Il est décédé ensuite à l’hôpital, selon la police.

«Il a été confirmé qu’au moment des faits, il n’y avait aucun policier au poste de contrôle, seulement un policier de la route en service à 300 mètres de là. Cependant les proches de Li Guochao ont pensé à tort que ce contrôle avait été organisé par le détachement de police de la route de Shiyan» (Ndlr: quartier où se sont produits les faits), affirme le communiqué de la police de Shenzhen.

Après le décès de Li, sa famille a transporté le corps devant le bâtiment du détachement de la police de la route, allumant notamment des pétards, comme c’est la coutume lors d’un décès en Chine, puis la situation a vite dégénéré, selon la police.

Dans le communiqué, la police précise que quelque 400 personnes se sont rassemblées à l’intérieur du bâtiment et plus de 2.000 regardaient à l’extérieur.

«Ensuite, une minorité a jeté des pierres et brûlé une voiture de la police», affirme le texte, ajoutant que la foule s’est dispersée vers 02H00 (18H00 GMT).

Contacté samedi par l’AFP, un porte-parole de la police de Shenzhen, nommé Wang, n’a pas voulu donner plus de détails, renvoyant au communiqué.

Violente émeute anti-policière dans le sud de la Chine

08:36 08.11.2008

La situation est redevenue calme à Shenzhen, dans le sud de la Chine, après l’attaque d’un bâtiment de la police par des centaines de personnes. Les heurts ont éclaté après la mort d’un motocycliste qui avait tenté d’éviter un barrage policier.

Après les violences qui ont duré plusieurs heures dans la nuit, sans toutefois faire de blessés selon la police, les habitants sont revenus à leurs tâches habituelles et les commerces ont ouvert, a constaté l’AFP.

Les violences ont été déclenchées par la mort vendredi d’un homme de 31 ans, Li Guochao. Circulant sur une moto sans plaque, il avait été grièvement blessé après avoir tenté de franchir un contrôle à Bao’An, le plus peuplé des six districts de Shenzhen, la métropole du sud située près de Hong Kong, selon un communiqué de la police.

Le contrôle était destiné à lutter contre un phénomène largement répandu en Chine, celui des taxis ou des véhicules de transport qui circulent sans autorisation.

Après que l’une des agents participant au contrôle eut jeté sur lui son talkie-walkie, le motocycliste a perdu le contrôle de son véhicule et est allé heurter un pylône. Il est décédé ensuite à l’hôpital. La personne ayant lancé sa radio a été placé en détention, a assuré la police.

Cette dernière précise que quelque 400 personnes étaient rassemblées à l’intérieur du bâtiment et plus de 2000 regardaient à l’extérieur. « Ensuite, une minorité a jeté des pierres et brûlé une voiture de la police », affirme le texte.

Le pays connaît toujours plus de manifestations et « agitations de masse », en raison des abus de pouvoir, des faits de corruption ou des saisies de terres. Le directeur national de la police a récemment exhorté ses officiers à ne pas alimenter les rancoeurs dans un contexte social déjà instable.

Emeute dans le sud de la Chine

Lejdd

08/11/2008

La mort d’un motocycliste qui essayait d’éviter un barrage policier a provoqué de violentes émeutes à Shenzen, dans le sud de la Chine. 400 manifestants s’en sont pris à la police, jetant des pierres. Un véhicule a été incendié. La foule a finalement été dispersée après plusieurs heures.

Violente émeute anti-policière dans le sud de la Chine

Shenzhen – La situation est redevenue calme à Shenzhen, dans le sud de la Chine, après l’attaque d’un bâtiment de la police par des centaines de personnes. Les heurts ont éclaté après la mort d’un motocycliste qui avait tenté d’éviter un barrage policier.

Après les violences qui ont duré plusieurs heures dans la nuit, sans toutefois faire de blessés selon la police, les habitants sont revenus à leurs tâches habituelles et les commerces ont ouvert, a constaté l’AFP.

Les violences ont été déclenchées par la mort vendredi d’un homme de 31 ans, Li Guochao. Circulant sur une moto sans plaque, il avait été grièvement blessé après avoir tenté de franchir un contrôle à Bao’An, le plus peuplé des six districts de Shenzhen, la métropole du sud située près de Hong Kong, selon un communiqué de la police.

Le contrôle était destiné à lutter contre un phénomène largement répandu en Chine, celui des taxis ou des véhicules de transport qui circulent sans autorisation.

Après que l’une des agents participant au contrôle eut jeté sur lui son talkie-walkie, le motocycliste a perdu le contrôle de son véhicule et est allé heurter un pylône. Il est décédé ensuite à l’hôpital. La personne ayant lancé sa radio a été placé en détention, a assuré la police.

Cette dernière précise que quelque 400 personnes étaient rassemblées à l’intérieur du bâtiment et plus de 2000 regardaient à l’extérieur. « Ensuite, une minorité a jeté des pierres et brûlé une voiture de la police », affirme le texte.

Le pays connaît toujours plus de manifestations et « agitations de masse », en raison des abus de pouvoir, des faits de corruption ou des saisies de terres. Le directeur national de la police a récemment exhorté ses officiers à ne pas alimenter les rancoeurs dans un contexte social déjà instable.

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Riot in Shenzhen 深圳保安区人民暴动

Shenzhen – Hundreds of rioters attacked police in Shenzhen on Friday afternoon after a motorcyclist died near a checkpoint. The violence continued until yesterday morning, when calm was restored in China’s southern economic powerhouse.

Anger flared when Mr Li Guochao, 31, crashed into a lamp-post after a local official threw a walkie-talkie at him as he sped towards a checkpoint set up by a sub-district office, according to a statement from the public security bureau in the city of more than eight million.

Mr Li’s family, who thought the mishap was caused by the police of a nearby district, attacked their station on Friday afternoon. They were joined by hundreds of others, some of whom burned a police car, the statement added.

The protest was the latest in a series of confrontations over social issues in China, where thousands of riots erupt each year, many stemming from grievances over abuse of power, corruption or land grabs.

The street where the violence took place had returned to normal yesterday afternoon. There was a beefed-up police presence outside the station where the riots took place.

Mr Li, who had no riding licence, had been stopped at the checkpoint in the city’s Bao’an district while riding his motorcycle, which bore no number plate, the police statement said.

An official tried to block his path when he turned back at a crossroad, but seeing that he was going to crash through the checkpoint, threw the walkie-talkie at him. Mr Li lost control of his motorcycle and crashed into the lamp-post, the statement said.

He was taken to hospital where he died a few hours later.

Mr Li’s relatives gathered about 30 people and carried his body to the police station, where they ‘smashed things’ and set off firecrackers, the statement added.

By 5pm, more than 400 people had gathered at the police detachment with more than 2,000 others watching nearby. Some people threw stones and set fire to a police car. Police were able to disperse the crowd only at 2am. There were no other reports of injuries.

The checkpoint official has been detained by police, while the official Xinhua news agency said Shenzhen’s public security bureau had established that police had shown restraint in handling the unrest. People living in the Bao’an area said the checkpoints were set up to enforce a ban on motorcycles following a spate of muggings by riders who snatched handbags.

China’s top police official has urged officers to avoid inflaming protests at a time when social unrest is easily ignited.

In June, residents in Weng’an town in south-western Guizhou province torched and ransacked police headquarters and government offices after allegations spread that police had covered up a girl’s rape and murder.

AFP, Xinhua, Reuters

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深圳抬屍暴動 7警車 烏龍攔查砸腦 騎士撞柱枉死


20081109日蘋果日報

【大陸中心綜合外電報導】中國廣東省深圳市前天發生一起警民衝突事件。一名騎機車男子在經過當地臨時檢查站時,竟遭工作人員以對講機砸腦,導致駕駛不幸撞上路邊燈柱,車毀人亡。駕駛家屬事後憤而抬屍至當地警局抗議,數千民眾聲援,進而與警方激烈衝突,憤怒群眾至少推翻七輛警車,另有一警車被燒毀。整起暴動直至昨凌晨才散去。

英國廣播公司BBC報導,深圳市寶安區石岩街道辦事處前天上午在當地設置臨時檢查站,欲對過往車輛盤查,一名31歲男子李國超正好騎著無牌機車載人經過,辦事處賴姓人員見狀攔車欲加檢查,不料李國超卻在乘客下車後,突然加速離開。

抗議人潮綿延1公里
賴姓工作人員見狀,竟拿起手中對講機狠狠砸向李國超腦袋。李頭部受撞擊後失控駕車衝撞路旁燈柱,送醫不治。事後了解,該檢查站從頭至尾竟未有任何警員參與或控管檢查,僅由主要負責計劃生育等事項的街道辦事處人員,自行設站檢查。
事後李國超家屬因誤認檢查站是由石岩交通中隊指派,遂於當天下午聯合數十名親友至警局抬屍抗議,並堵住大門要求警員及街道辦事處人員負責,還燃放 鞭炮抗議。衝突情勢不斷升高,至當天傍晚已有數千名民眾參與,綿延一公里長的抗議人潮不僅以石頭狂砸警局,還掀翻警車,甚至縱火焚燒警車洩憤。
據目擊者表示:「不少警察用警棍驅散民眾。」直到昨天凌晨2時,抗議人潮才逐漸散去。而深圳警局則在凌晨召開記者會,宣稱已將肇事的賴姓人員逮捕,並承諾將詳細調查真相。

中國近期警民衝突案例
2008/10/23 江西省大段鎮因民眾懷疑政府官商勾結,致上萬警民衝突。
2008/10/20 江蘇省一名13歲中學生不堪老師責罵自殺,家屬抬屍到校抗議引來上萬人聲援,與上百警察衝突。
2008/06/28 貴州省一女學生遭同學教唆兩流氓強姦殺害,警方草率結案,引發10萬民眾抗議,3人遭警擊斃。
資料來源:《蘋果》資料室

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~ par Alain Bertho sur 17 novembre 2008.