Affrontements au Champ-de-Mars juin 2008

Incidents au Champ de Mars entre jeunes et policiers, 29 interpellations

PARIS (AFP) — Des incidents ont opposé la police à près de 300 jeunes qui s’étaient mêlés à des milliers de lycéens fêtant la fin de l’examen du baccalauréat, près de la Tour Eiffel à Paris, dans la nuit de vendredi à samedi, donnant lieu à 29 interpellations, a indiqué samedi la police.

Vingt-deux personnes ont été placées en garde-à-vue à l’issue de ces incidents qui ont opposé « 250 à 300 jeunes », venus pour la plupart de la banlieue parisienne, aux policiers, a précisé le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère.

Une douzaine de magasins ont subi des dégâts, a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que deux policiers avaient été légèrement blessés. Des « perturbateurs » s’étaient mêlés aux 4.000 à 7.000 lycéens qui fêtaient la fin des épreuves du baccalauréat sur les pelouses du Champ de Mars, près de la Tour Eiffel, pour agresser des jeunes et commettre des déprédations. Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre.

Une trentaine de policiers ont alors riposté en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l’esplanade, avant de les repousser sans violence un peu plus loin, selon un journaliste de l’AFP.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a condamné samedi « avec la plus grande fermeté » ces violences commises par « des bandes organisées ».

« Ces jeunes avaient le visage dissimulé avec des foulards et des capuches », selon Alain Gardère, qui a souligné qu’ils venaient pour la plupart des « départements de la périphérie de Paris ». Le directeur de la police urbaine de proximité a par ailleurs dévoilé le dispositif de sécurité prévu pour la Fête de la musique à Paris dans la nuit de samedi à dimanche, avec le déploiement de 2.200 policiers sur le terrain.

Selon la Préfecture de Police, des « perturbateurs » s’étaient mêlés au 4.000 à 5.000 lycéens qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du baccalauréat, sur les pelouses du Champ de Mars, pour agresser des jeunes et commettre des dégradations. Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre.

Une trentaine de policiers ont alors riposté en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l’esplanade avant de les repousser sans violence vers l’Ecole militaire (située au fond de l’esplanade face à la Tour Eiffel).

Des lycéens qui se trouvaient sur le Champ de Mars ont indiqué que les incidents avaient débuté vers 01h30 et que plusieurs d’entre eux avaient été dépouillés de leur téléphone portable ou de leur lecteur MP3. Le calme est revenu peu après 04H00 dans le quartier où patrouillaient des policiers en uniforme et en civil.

« Je condamne avec la plus grande fermeté les violences qui ont été commises cette nuit pas des bandes organisées autour du Champ de Mars où s’étaient réunis pacifiquement de nombreux jeunes après la fin de leurs épreuves du baccalauréat », a déclaré le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, dans un communiqué.

Le maire de la capitale exprime sa « solidarité » à l’égard « des jeunes qui ont été agressés », « aux commerçants du quartier qui ont subi des dégradations ainsi qu’aux deux policiers blessés ».

« De tels actes de violence doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité », a-t-il souligné.

Vingt-cinq personnes ont été interpellées et 20 placées en garde à vue à la suite de ces incidents nocturnes entre quelques dizaines de jeunes et des policiers, selon la préfecture de police.

Lors de ces incidents, deux policiers ont été légèrement blessés, huit vitrines ont été dégradées et du parfum dérobé dans un commerce, indique-t-on de même source.

Selon la préfecture de police, des « perturbateurs » s’étaient mêlés aux 4.000 à 5.000 lycéens qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du bac sur les pelouses du Champ de Mars pour agresser des jeunes et commettre des dégradations.

La fin des épreuves du bac vire à l’affrontement sur le Champ de Mars


LEMONDE.FR avec AFP | 21.06.08 |

Des incidents ont éclaté, dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 juin, entre quelques dizaines de jeunes et des policiers sur le Champ de Mars, à Paris, où des milliers de lycéens fêtaient la fin des épreuves du bac.

Selon la préfecture de police, des « perturbateurs » mêlés aux 4 000 à 5 000 jeunes qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du baccalauréat ont commencé à lancer, vers 1 h 30, des bouteilles vides en direction des forces de l’ordre. Des lycéens affirment également avoir été agressés et dépouillés de de leur téléphone portable ou de leur MP3.

Une trentaine de policiers ont riposté aux jets de bouteille en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l’esplanade. Refoulés jusqu’à la rue du Commerce, certains ont pénétré dans une boutique de produits de maquillage qu’ils ont pillée, brisant également une dizaine de vitrines de magasins de vêtements et de pare-brise de voitures, renversant des scooters et des conteneurs d’ordures.

Des policiers en tenue et en civil, épaulés par un demi escadron de gendarmes mobiles, ont alors interpellé une vingtaine de personnes. Deux policiers ont été blessés, dont l’un sérieusement. Le calme est revenu peu après 4 heures dans le quartier.

Incidents entre jeunes et policiers sur le Champ-de-Mars à Paris

AP | 21.06.2008 | 18:06

Une trentaine de personnes ont été interpellées et deux policiers ont été blessés à la suite d’incidents dans la nuit de vendredi à samedi entre jeunes et forces de l’ordre sur le Champ-de-Mars à Paris, où des milliers de lycéens fêtaient la fin des épreuves du baccalauréat, selon la préfecture de police.

Quelque 5.000 à 7.000 lycéens s’étaient réunis pacifiquement dans la soirée au pied de la Tour Eiffel sur le Champ-de-Mars lorsqu’environ 300 « éléments à risque » se sont mêlés à eux, tentant selon la police de voler plusieurs fêtards. A environ 1h30, la police a donné l’ordre d’évacuer les lieux et s’est trouvée face aux « perturbateurs », des jeunes venus, selon elle, pour la plupart de banlieues parisiennes.

« Ils ont pris à partie les policiers à l’aide de divers projectiles », notamment des canettes et des bouteilles, a déclaré le directeur de la Police urbaine de proximité (PUP) Alain Gardère au micro de France Info. Il a précisé que les jeunes avait le « visage dissimulé » et cherchaient « des provocations, des bagarres ».

Selon la préfecture de police de Paris, 29 personnes ont été interpellées, dont 22 ont été placées en garde à vue avant d’être relâchées dans la journée de samedi. Deux policiers ont par ailleurs été légèrement blessés, selon la préfecture, qui n’a relevé aucun blessé parmi les lycéens.

Le calme a été rétabli vers 3h du matin. Après avoir été dispersés, certains des jeunes ont brisé des vitrines de commerçants et volé des parfums. Selon un premier bilan de la préfecture, environ huit magasins ont été dégradés sur l’axe avenue de La Motte-Picquet/rue du Commerce, dans les VIIe et XVe arrondissements.

M. Gardère a précisé samedi, concernant les personnes arrêtées, que « des photos ont été prises, des enquêtes seront diligentées; ces individus-là seront présentés à la justice ». AP

Vingt-deux gardes à vue après les violences du Champ-de-Mars

dimanche 22 juin 2008 | Le Parisien

Près de 300 jeunes ont provoqué de sérieux incidents, dans la nuit de vendredi à samedi, aux abords du Champ-de-Mars. Après s’être attaqués à des lycéens qui fêtaient la fin des épreuves du bac, ils ont affronté les forces de l’ordre.

CE DEVAIT être un événement festif, un pique-nique géant plus ou moins improvisé pour marquer la fin des épreuves du bac. Mais dans la nuit de vendredi à samedi, ce traditionnel rassemblement de milliers de lycéens parisiens sur les pelouses du Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, a subitement basculé dans la violence. A 2 heures du matin, des incidents ont éclaté entre les forces de l’ordre et « 250 à 300 jeunes » dispersés par petits groupes, qui jetaient des projectiles dans leur direction.

Des actes de vandalisme ont été perpétrés aux alentours du Champ-de-Mars. Le calme n’est revenu que vers 4 heures du matin à l’issue de diverses charges de police.

Au total, vingt-neuf personnes ont été interpellées, de jeunes majeurs, pour la plupart originaires des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Vingt-deux ont été placées en garde à vue. Deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés et une dizaine de magasins ont été dégradés par les émeutiers durant leur fuite. « Des dizaines de jeunes vêtus d’un jean, la tête recouverte d’une capuche, se sont mis à courir dans toute la rue, raconte Marie-France, 64 ans, retraitée domiciliée dans la rue du Commerce (XVe). Ils ont balancé des poubelles par terre, brisé des vitrines avec leurs pieds avant de piller quelques boutiques. Ils n’ont agressé personne, mais c’était très impressionnant. »

« Ils sont venus faire leur marché parmi les lycéens »

« Les policiers sont intervenus pour protéger des jeunes gens… d’autres jeunes gens », a précisé dès hier matin le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère, lors d’une conférence de presse. Selon les autorités, les 5 000 à 7 000 lycéens regroupés sur le Champ-de-Mars faisaient la fête dans une atmosphère alcoolisée, mais bon enfant. Ce n’est qu’après 1 heure du matin et l’arrivée de plusieurs groupes de perturbateurs, dont certains encagoulés, que les choses ont dégénéré. « Ils se sont mêlés aux lycéens avec des intentions moins généreuses », note le directeur de la police.

Rapidement, des bagarres ont éclaté, çà et là, sur le Champ-de-Mars. Des lycéens ont été agressés. Les vols de portables, d’iPod… se sont multipliés et l’ambiance est devenue électrique. « Nous avons alors demandé l’évacuation du site. Presque tous les jeunes sont partis sans problème, mais quelques centaines d’autres sont restés et ont commencé à s’en prendre aux policiers. » Ces derniers ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène et des interpellations. « Nous étions face à des délinquants venus faire leur marché parmi les lycéens », estime Alain Gardère.

Hier, en fin d’après-midi, les vingt-deux jeunes interpellés étaient toujours en garde à vue. Des photos prises durant les incidents vont être exploitées et pourraient donner lieu à l’interpellation d’autres fauteurs de trouble. A quelques heures de la Fête de la musique, l’état-major de la police parisienne rappelait que le dispositif de sécurité – 2 200 fonctionnaires mobilisés dans la capitale – avait été « réorienté » après les incidents du Champ-de-Mars.

La fête du bac gâchée à Paris


21 juin 2008

Vingt-cinq personnes ont été interpellées et vingt placées en garde à vue à la suite des incidents qui ont éclatés dans la nuit de vendredi à samedi entre quelques dizaines de jeunes et des policiers sur le Champ de Mars à Paris (près de la Tour Eiffel) selon la préfecture de police.

Lors de ces incidents, deux policiers ont été légèrement blessés, huit vitrines ont été dégradées et du parfum dérobé dans un commerce, indique-t-on de même source.

Selon la Préfecture de Police, des « perturbateurs » s’étaient mêlés au 4.000 à 5.000 lycéens qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du baccalauréat, sur les pelouses du Champ de Mars, pour agresser des jeunes et commettre des dégradations. Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre.

Une trentaine de policiers ont alors riposté en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l’esplanade avant de les repousser sans violence vers l’Ecole militaire (située au fond de l’esplanade face à la Tour Eiffel).

Des lycéens qui se trouvaient sur le Champ de Mars ont indiqué à l’AFP que les incidents avaient débuté vers 01h30 et que plusieurs d’entre eux avaient été dépouillés de leur téléphone portable ou de leur lecteur MP3. Le calme est revenu peu après 04H00 dans le quartier où patrouillaient des policiers en uniforme et en civil.

~ par Alain Bertho sur 23 juin 2008.